Les (non-)votes du Rassemblement national trahissent sa misogynie
Résumé
Citations
« Il y a les paroles et les actes. Et il suffit de scruter les votes (ou abstentions) des élu·es du Rassemblement national pour comprendre que le parti d'extrême droite est très loin de constituer un rempart contre le patriarcat. Pire : il le renforce et s'affaire à systématiquement s'opposer aux avancées féministes. Voici quelques exemples criants au Parlement européen.
Comme le souligne Mediapart, les député·es européen·nes RN (dont Marine Le Pen) "avaient voté contre la convention d'Istanbul, traité européen phare en matière de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes" en 2016.
En janvier 2020, les eurodéputé·es (dont Jordan Bardella) votaient contre une résolution visant à interpeler les Etats pour agir contre les inégalités salariales, alertant sur les revenus des femmes "anormalement faibles par rapport à ceux des hommes" au sein de l'Union européenne.
En décembre 2021, les eurodéputé·es du Rassemblement national s'étaient opposé·es à une résolution intitulée "MeToo et harcèlement : conséquences pour les institutions de l'Union européenne".
Marine Le Pen quant à elle était portée disparue lors du vote sur la reconnaissance de l'endométriose comme affection longue durée en ce début 2022. Sans doute trop occupée par ses chats pour se pencher sur une maladie qui touche une femme sur dix. »
Références
- Élections européennes : toutes ces fois où le RN a voté en défaveur des femmes, Elisa Covo, Madmoizelle.com, 10 juin 2024.