Le négationnisme, l'antisémitisme et le racisme sont passibles de la loi
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Cet argument est utilisé dans le débat Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une objection à Il n'y a pas à débattre avec les gens qui tordent la raison (sophistes, mauvaise foi, pseudosciences etc.).
Mots-clés : aucun
Résumé
Deux lois au moins ont judiiciarisé l'expression de propos racistes, antisémites et négationistes : loi René Pleven du 1er juillet 1972 qui établit "l'incitation à la haine raciale" votée à l'unanimité -partis de gauche et de droite confondus- qui ont permis la condamnation de Robert Faurisson en 1983 pour avoir dit que les juifs avaient inventé le génocide pour toucher des indemnités". Plus explictement la loi Gayssot du 13 juillet 1990 qui punit explicitement l'expression de propos négationnistes : la négation des chambres à gaz est assimilée à l'antisémitisme. Rien n'interdit ou n'interdira jamais de disserter sur le 11 septembre 2001 ou le voyage sur la Lune de 1969. Ou alors on laisse dire (les gens sont libres ) ou alors on répond. Quant à l'assassinat de Kennedy c'est une controverse qui débuta... le 23 novembre 1963. Kennedy assassiné à Dallas par des gens d'extrême-droite qui en voulaient à mort -au sens propre du terme- à un adversaire de la ségrégation raciale (discours du 11 juin 1963) et à un partisan, depuis quelques mois, de la détente avec le monde communiste (allocution du 10 juin 1963). Pau avant son arrivée à Dallas des journaux locaux d'extrême droite publièrent des articles nécrologiques qui l'assimilaient à un traître communiste. De ce fait il lui fut fortement déconséillé par le FBI de se déplacer, comme il le fit, en voiture découverte.