Le judaïsme parle d'une hiérarchisation des dieux des nations
Résumé
Citations
« Le Shaaré Ora dit et répète avec insistance que les autres dieux, les èlohim a'hërim, sont les soixante-dix princes célestes que le Saint, béni soit-Il a impartis aux soixante-dix peuples. Ces "autres dieux" sont les subordonnées du Dieu de vérité, Elohim Emeth. Ils ont chacun la charge d'une nation particulière qu'ils nourrissent spirituellement et dont ils sont les juges tout au cours de l'année, et les garants le jour de Rosh Hachana, le Nouvel An. Ce jour-là ces "autres dieux" sont jugés par le Dieu suprême et châtiés au cas où leurs nations, celles dont ils sont les dieux tutélaires et les responsables, auraient commis des fautes ou des injustices. On peut dire que ce sont les responsables célestes de leur peuple ainsi que leurs guides. Leur force, souligne R. Joseph Gikatila, n'est pas une force autonome ; elle leur est concédée par le Dieu de vérité. Israël, en revanche est directement gouverné et jugé par le Saint, béni soit-Il, et il est sa part à lui seul échue. La seule part que le Saint, béni soit-Il gère, le seul peuple qu'Il a en héritage, c'est le peuple d'Israël. »