Le capitalisme tire profit des violations des droits des travailleurs
Résumé
Citations
« Pour produire rapidement et à faible coût, les usines sont souvent délocalisées dans des pays où les conditions de travail sont très difficiles. »
« Les dispositions internationales reconnaissent le droit de grève comme un droit fondamental. Cela s’applique donc aussi au droit belge. Or, on a pu qu’amèrement le constater il y a peu avec Delhaize : faire du profit est parfois plus important que défendre les droits des travailleurs et des travailleuses. »
« Que la Wallonie ait choisi de fermer les yeux sur la situation dans un pays, du moment que les intérêts de la Région sont favorisés, n’a rien de surprenant ; elle nous y a accoutumé. »
« Le gouvernement nord-coréen loue quelque 50 000 travailleurs à d’autres pays, où ils travaillent dans le textile, les mines et le bâtiment. Grâce à ces accords, la Corée du Nord récupère un à deux milliards de dollars. Mais qui paye ?
En Pologne, par exemple, quelque 800 firmes américaines, européennes et asiatiques emploient des travailleurs nord-coréens. Les patrons détiennent leurs passeports. Les horaires de travail sont particulièrement durs : 12 heures par jour, six jours par semaine. 70 % du salaire est prélevé directement par l’entreprise et reversé au gouvernement nord-coréen. Les conditions sont dangereuses ; un de ces travailleurs a été mortellement brûlé, en 2014, parce que le patron lui avait fourni un vêtement en fibre synthétique pour faire de la soudure.
Les gouvernements occidentaux dénoncent la dictature sanglante en Corée du Nord, mais pas le quasi-esclavage par lequel des compagnies occidentales exploitent les travailleurs nord-coréens ! »
« Pour maximiser leurs profits (et donc payer des salaires moins élevés), les firmes américaines et multinationales délocalisent presque toutes leurs activités de production intensive vers les pays du tiers-monde. »
Références
- Indonésie: Le scandale de l’huile de palme: De grandes marques tirent profit de l´exploitation des ouvriers, Amnesty International, 30 novembre 2016.