Résumé
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Citations
« Le manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques, à partir des acquis de la psychanalyse.
Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. »
« Le capitalisme n’a même pas réussi sur le plan politique. Les neuf dixièmes des pays de la Terre, y compris l’immense majorité de ceux représentés à l’ONU, sont des dictatures, des pays où les droits de l’homme sont ignorés par les dirigeants et inconnus des opprimés. Non seulement le système capitaliste n’a rien changé à cela, mais c’est lui qui l’entretient. »
Arlette Laguiller, Mon communisme, Plon, Paris, 2002.
Références
Justifications
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Le capitalisme est oligarchique et ploutocratique par essence
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Le capitalisme pousse la population vers le fascisme
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Dans le système capitaliste, les crises économiques sont inévitables et souvent fatales pour nos libertés
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Le capitalisme rend les réseaux sociaux complaisants avec l'extrême-droite
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De nombreux troubles politiques sont entretenus par les pays qui en tirent un profit financier
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Le capitalisme a besoin de pays bafouant les droits humains
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Le capitalisme entretient un classisme institutionnel
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Le monopole de la création monétaire par les banques privées leur confère un pouvoir démesuré sur la société
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Des mesures liberticides sont prises uniquement par profit
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Les empires médiatiques ont une grosse emprise sur l'opinion politique de la population
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Le capitalisme fait de la politique une marchandise
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Le capitalisme utilise la violence contre ceux qui le contestent
Objections
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On ne peut pas mettre sur le dos du capitalisme des dérives qui viennent simplement de la nature humaine
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Les êtres humains aiment la violence, le pouvoir et les rapports de force : le capitalisme ne prétend pas changer la nature des relations humaines
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Guerre, pouvoirs arbitraires, violence et servitude volontaire ont toujours existé
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Les mouvances politiques prétendant faire un Homme meilleur et instaurer le Bien ont souvent commis plus de dégâts que le capitalisme, qui n'a pas ces prétentions
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On infantilise les citoyens en mettant sur le dos du capitalisme ce qui relève de leur responsabilité
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Le capitalisme n'empêche pas des citoyens de s'organiser pour moraliser l'économie
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C'est dans les pays capitalistes que sont nés le commerce équitable et les grandes ONG d'aide aux pays exploités
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Seuls dans les pays capitalistes existent des débats sur le fonctionnement de l'économie, une critique des gouvernants et une possibilité de correction
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Si les citoyens des pays capitalistes ne sont pas satisfaits, ils peuvent changer les gouvernants et les lois
Débats parents