Le capitalisme est liberticide et antidémocratique
Résumé
Citations
« Le manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent. Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques, à partir des acquis de la psychanalyse.
Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. »
« Le capitalisme n’a même pas réussi sur le plan politique. Les neuf dixièmes des pays de la Terre, y compris l’immense majorité de ceux représentés à l’ONU, sont des dictatures, des pays où les droits de l’homme sont ignorés par les dirigeants et inconnus des opprimés. Non seulement le système capitaliste n’a rien changé à cela, mais c’est lui qui l’entretient. »
« La Sociale démocratie est morte, car se définissant elle-même comme la négociation de compromis avec le capital, elle meurt logiquement au moment où le capital s'est radicalisé en ayant gagner les moyens structurels de ne plus passer aucun compromis. »
Références
- Les capitalistes n’ont jamais été des amis de la démocratie, Dylan Riley, Contretemps, 29 juin 2021.
- Manufacture du consentement - Au-delà des yeux, Tranxen
- LES 1% ONT HACKÉ LA DÉMOCRATIE, Blast, le souffle de l'info