Le Rassemblement national tire son origine d'individus et groupes fascistes
[ renommer ]
Sommaire
- 1 Présentation de l'argument
- 2 Citations [ modifier ]
- 3 Sous-arguments
- 4 Objections [ modifier ]
- 4.1 La filiation n’est que chronologique
- 4.2 Le RN compte aussi à sa fondation des Résistants dans ses rangs
- 4.3 Le RN n'a actuellement pas pour objectif de façonner un ordre nouveau
- 4.4 Le RN n'a actuellement pas de milices armées
- 4.5 La tendance fasciste est en voie de marginalisation
- 4.5.1 La littérature fasciste circule toujours, de façon dissimulée
- 4.5.2 Le RN n'a pas intérêt à se réclamer du fascisme
- 4.5.3 Alain Soral, bien qu'ayant rompu avec le RN, est très influent auprès des jeunes militants frontistes
- 4.5.4 Le RN peut difficilement se passer des fascistes, car certains sont des cadres compétents
- 4.5.5 Les militants exclus pour fascisme reviennent quand le scandale est oublié
- 4.5.6 L'exclusion des militants pointés du doigt comme fascistes permet au RN de se dédouaner
- 4.6 Le RN est simplement un parti national-populiste
- 4.6.1 Le terme « populiste » n'est pas rigoureusement défini
- 4.6.2 Le terme « populiste » ne renvoie qu'à une partie des idées du RN
- 4.6.3 Le populisme ne s'installe généralement pas dans le paysage politique
- 4.6.4 L'usage du terme « populisme » sert à éviter de qualifier le RN de raciste
- 4.6.5 L'usage du terme « populisme » sert à amalgamer extrême droite et gauche radicale
- 5 Références
- 6 Débat parent
Présentation de l'argument
Citations [ modifier ]
« Le Front national est un projet porté par le mouvement néofasciste Ordre nouveau, fondé en 69 et dissout par l’Etat en 1973. [...] Ordre nouveau [ON] se définit comme « nationaliste-révolutionnaire » et ne fait pas de mystère sur que ce que signifie néofasciste dans le cadre de l’après-guerre. Le mouvement se veut très subversif, mais dans ses sections on lit quand même plutôt Maurras, il y a une petite difficulté à accorder le ressenti révolutionnaire avec des idées qui le soient autant. D’où l’importance de la violence physique, qui donne chair à ce révolutionnarisme mais finit par mener à la dissolution. Se retrouvent à ON tous les items qui font l’extrême droite : représentation de la nation comme un organisme, utopie de régénération, dégagement des « élites véritables » en lieu et place de la « démoploutocratie », etc. »
Nicolas Lebourg, « Les origines du Front national », 13 octobre 2013.
« Parmi les tous premiers organisateurs du Front national figurent une kyrielle d’individus issus d’Ordre nouveau ou d’autres organisations d’extrême-droite et fascistes qui, actuellement encore, démontrent par leur présence aux côtés des Le Pen que ce parti reste un parti d’extrême droite […].
- Commençons par Pierre Bousquet. Membre du Parti franciste depuis 1935, il était devenu délégué général du bureau de commandement de la jeunesse franciste en 1941. Ancien caporal de la 33e division de grenadiers SS Charlemagne, il fait partie des 300 Français qui combattirent les Russes en avril 1945 dans la capitale allemande. Il a été membre du premier bureau politique du Front national et son premier trésorier pendant 9 ans. […]
- Léon Gaultier. Il a été secrétaire à l’Information du gouvernement de Pétain. Il fut également un des fondateurs de la Milice nationale de Pétain. Lieutenant des Waffen SS, il commanda une unité française sur le front de l’Est durant l’été 1944. À son retour en France, frappé d’indignité nationale, il fut emprisonné et condamné aux travaux forcés. Libéré après avoir passé une certaine période en prison, il devint, en 1972, cofondateur du Front national dont il fut trésorier. Il figure comme une personnalité importante parmi les membres fondavril 2017ateurs de cette organisation.
- François Duprat. L’homme d’extrême-droite qui inventa le Front national. Auteur spécialisé dans le fascisme et les mouvements d’extrême-droite, il eut un rôle fondamental dans la naissance et l’ascension finale du Front national. Adepte des thèses révisionnistes, il fut une des figures de l’extrême-droite dans les années 1960-70. Il était à ce moment-là numéro 2 au Front national. Il était auparavant adhérent de diverses organisations fascistes, comme l’OAS, en passant par la Fédération des étudiants nationalistes et Ordre nouveau. C’est lui, par exemple, qui souffla à Jean-Marie Le Pen une expression devenue une des marques du parti d’extrême droite, le fameux : « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés en trop », expression reprise aujourd’hui sous d’autres formes par Marine Le Pen. [...]
- François Brigneau. Militant d’extrême-droite, il adhère au « frontisme » en 1937. Membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, il s’oriente vers la Collaboration et en juin 1944, au lendemain du débarquement allié en Normandie, il s’engage dans la Milice. […] Au moment de la création du FN, il en devient vice-président. Un demi-siècle plus tard, « il tire toujours une certaine gloire » de ses engagements et se vante d’avoir été un compagnon de cellule de Brasillach. Brasillach est surtout connu pour son engagement à l’extrême-droite. Membre de l’Action française, dans les années 1930, il évolue vers le fascisme. »
Léon Landini, « Front national : Les chiens ne font pas des chats ! », avril 2017.
« En plus d'accueillir un ancien nazi dans ses rangs, il [le FN] s'est très largement inspiré du MSI, parti fasciste italien. Outre la reprise du logo (flamme tricolore), le lien entre les deux partis ne fut pas froid, comme le rappelle fièrement Lorrain de Saint Affrique (conseiller de Jean-Marie Le Pen) : « Bien sûr, c'est la petite flamme du MSI. Dans les années 1970, le lien politique avec le FN était très important. Jean-Marie Le Pen et Giorgio Almirante ont d'ailleurs fait partie du même groupe au Parlement européen en 1984. » »
Momo-B, « Pourquoi ne pas voter FN ? », 26 décembre 2016.
[ ± Ajouter ou retirer une citation ]
Sous-arguments
[ ± Ajouter ou retirer un sous-argument ]
Objections [ modifier ]
La filiation n’est que chronologique
Page détaillée
[ modifier ]
La filiation d'Ordre nouveau au Rassemblement national n’est que chronologique
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Nous l’avons dit : Ordre nouveau fut à l’origine du FN. Mais peut-on encore parler en 2014 de filiation autre que chronologique ? Il reste dans la formation de Marine Le Pen d’anciens militants d’Ordre nouveau [ON]. Leur fidélité à l’engagement nationaliste est intacte mais le parti dans lequel ils militent ne peut plus être un calque de celui de leur jeunesse : la violence politique a drastiquement diminué ; les lois réprimant le racisme et la xénophobie rendraient certainement illégaux nombre d’éléments de langage d’ON ; l’anticommunisme et l’antigaullisme ne sont plus des déterminants majeurs du combat politique ; enfin, la « dédiabolisation » voulue par l’actuelle direction passe par l’élimination de la visibilité du « folklore » nationaliste (mais non des fondamentaux nationalistes). »
Jean-Yves Camus, « Préface », Aux racines du FN, Éditions Fondation Jean-Jaurès, 2014.
Le RN compte aussi à sa fondation des Résistants dans ses rangs
Page détaillée
[ modifier ]
Le Rassemblement national compte à sa fondation des Résistants dans ses rangs
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Si le parti de Marine Le Pen est présenté régulièrement par ses adversaires comme un parti de « collabos », il ne faut pas oublier que le Front national a compté dans ses rangs, et depuis sa fondation, de nombreux résistants et déportés dont voici quelques noms célèbres :
- Maître Jean-Baptiste Biaggi, avocat, ancien député de Paris, ancien conseiller régional de Corse, ancien maire de Cagnano (Corse), officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistance.
- Rolande Birgy, ancienne de la JOC (1928), membre du Sillon catholique (1930), de la CFTC (1929) et du MRP (1945), résistante (Réseau Valette d’Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance, Yad-Waschem (titre de « Juste » décerné par l’Etat d’Israël, en 1984), membre de SOS Tout Petits.
- Jean-Charles Bloch, Croix de guerre, président du Comité des Français juifs.
- [...] »
Jordi Vives, « Le Front national et la Résistance française, une histoire méconnue », Lengadoc Info, 28 avril 2017.
Le RN n'a actuellement pas pour objectif de façonner un ordre nouveau
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Le RN n'a actuellement pas de milices armées
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
La tendance fasciste est en voie de marginalisation
Page détaillée [ modifier ]
La tendance fasciste du Rassemblement national est en voie de marginalisation
« Les néo-nazis ne sont plus qu'une infime minorité au sein du FN depuis 1981-82 et leur engagement est purement individuel... À partir de 1985, les sympathisants frontistes aux convictions néo-nazies rejoignent, à sa création, le Parti Nationaliste Français Européen (PNFE)... En règle générale, la durée de l'engagement frontiste des néo-nazis est courte : elle se termine soit par exclusion, soit par départ volontaire en direction des groupuscules. »
Jean-Yves Camus, Le Front national, 1997.
La littérature fasciste circule toujours, de façon dissimulée
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Le RN n'a pas intérêt à se réclamer du fascisme
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Alain Soral, bien qu'ayant rompu avec le RN, est très influent auprès des jeunes militants frontistes
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Le RN peut difficilement se passer des fascistes, car certains sont des cadres compétents
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Les militants exclus pour fascisme reviennent quand le scandale est oublié
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
L'exclusion des militants pointés du doigt comme fascistes permet au RN de se dédouaner
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Le RN est simplement un parti national-populiste
Page détaillée [ modifier ]
Le Rassemblement national est un parti national-populiste
« La dynastie Le Pen incarne un courant bien spécifique de l'extrême droite : le national-populisme, qui s'est cristallisé lors de la vague boulangiste (1887-1889) et constitue depuis la tendance la plus classique de l'extrême droite en France. Le national-populisme conçoit l'évolution politique comme une décadence dont seul le peuple, sain, peut préserver la nation. Privilégiant le rapport direct entre le sauveur et le peuple, par-delà les clivages et les institutions parasites censées menacer de mort la nation, le national-populisme se réclame de la défense du petit peuple, du « Français moyen » de « bon sens », face à la trahison d'élites, fatalement corrompues. Il fait l'apologie d'un nationalisme fermé, se met en quête d'une unité nationale mythique et est « altérophobe ». Il réunit des valeurs sociales de gauche et des valeurs politiques de droite (ordre, autorité, etc.). Bien qu'il recoure à une esthétique verbale socialisante, il prône l'union de tous après l'exclusion de l'infime couche de profiteurs traîtres à la patrie, ce qui implique de rompre avec l'idéologie de la lutte des classes. Pour faire coïncider la nation et le peuple, il effectue des permutations entre les sens du mot « peuple ». Le peuple, c'est le demos, l'unité politique ; c'est également l'ethnos, l'unité biologique ; c'est encore un corps social, les « classes populaires » ; et c'est enfin la « plèbe », les masses. L'extrême droite national-populiste joue sur la confusion entre toutes ces significations. »
Nicolas Lebourg, Joël Gombin, Stéphane François, Alexandre Dézé, Jean-Yves Camus, Gaël Brustier, « Le FN, un national populisme », Le Monde, 5 octobre 2013.
Voir plus...« Le FN s'ancre dans la veine nationale-populiste installée dans la vie politique française par le général Boulanger (1887-1889) et visant à établir une république autoritaire. Il a toujours attiré des membres issus de l'extrême-droite radicale dont l'action s'inscrivait dans une perspective révolutionnaire. »
Stéphane Lebourg, « Le Front national et la galaxie des extrêmes droites radicales », Les faux-semblants du Front national, Presse de Sciences Po, Paris, 2015.
Le terme « populiste » n'est pas rigoureusement défini
Page détaillée
[ modifier ] 
Le terme « populiste » n'est pas rigoureusement défini
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Le recours à la qualification de populisme et à ses variantes, le national-populisme, selon le néologisme formé par Pierre-André Taguieff (1984) ou bien encore le néo-populisme, selon le titre de l'histoire du FN proposée par Erwan Lecoeur (2003), pose plusieurs problèmes. Le premier tient au flou qui entoure ce terme : on ne sait jamais très bien si son usage correspond à une exigence scientifique, ou au sens commun ou journalistique. La littérature spécialisée regorge de livres et d'articles s'efforçant d'affronter ce problème. »
Michel Wieviorka, Le Front national, entre extrémisme, populisme et démocratie, Maison des Sciences de l’Homme, 2013.
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.
« La confusion des repères et le brouillage du clivage gauche/droite sont permis et aggravés par l’usage fort répandu de la notion de populisme. En Amérique latine, au cours de la période allant des années 1930 aux années 1960 le terme de populisme correspondait à une réalité spécifique : des gouvernements nationaux populaires ou des mouvements rassemblés autour de figures charismatiques – Vargas, Perón, Cardenas – disposant d’un soutien populaire important et développant une rhétorique anti-impérialiste. Or, l’usage qui est fait du terme aujourd’hui en France et en Europe est vague et imprécis. Ainsi, à propos du Front national, P.-A. Taguieff définit le populisme comme « un style rhétorique qui est lié directement à l’appel au peuple ». D’autres politologues réfèrent le populisme à « une position politique qui se situe du côté du peuple contre les élites » : une caractérisation qui peut convenir pour presque tous les partis et mouvements ! »
Michael Löwy, Francis Sitel, « Le Front national dans une perspective européenne », Contretemps, 17 octobre 2016.
Le terme « populiste » ne renvoie qu'à une partie des idées du RN
Page détaillée
[ modifier ] 
Le terme « populiste » ne renvoie qu'à une partie des idées du Rassemblement national
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« On peut s'étonner de voir resurgir la notion de « populisme » pour qualifier le parti de Marine Le Pen, tant les mises au point académiques sur le sujet ont été nombreuses par le passé. D'une part, en effet, le terme a perdu toute signification à force d'être utilisé pour désigner un ensemble toujours plus large de personnalités ou de phénomènes (de Margaret Thatcher au chanteur Renaud, de Bernard Tapie au guide Michelin, du général Boulanger à Internet, de Lech Walesa au mouvement altermondialiste, etc.). D'autre part, le plus petit dénominateur commun entre ses multiples manifestations réside dans un style politique d'appel au peuple – style qui ne saurait être considéré comme une nouveauté au FN. Il faut donc admettre que cette notion est impropre à qualifier le parti de Marine Le Pen, même si la présidente du parti le revendique pour elle-même, précisément parce qu'elle est moins « stigmatisante » que l'étiquette d'extrême droite qui est généralement accolée au FN. »
Alexandre Dézé, Le Front national : à la conquête du pouvoir ?, Armand Colin, Paris, 2012.
Le populisme ne s'installe généralement pas dans le paysage politique
Page détaillée
[ modifier ] 
Le populisme ne s'installe généralement pas durablement dans le paysage politique
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Il faut tirer quelques leçons de ces indications encore élémentaires. La première est que contrairement au « boulangisme » ou au « poujadisme », le FN est inscrit dans la durée, capable de survivre à des changements importants, tant internes (scission de 1998 ou succession de 2011), que dans son environnement politique, social, culturel. [...] L'adjectif « populiste » n'en demeure pas moins souvent appliqué. Mais, en règle générale, le populisme ne s'installe pas durablement, c'est plutôt un moment, une configuration qui correspond à un état singulier d'une société. Ce n'est pas le cas avec le Front national. »
Michel Wieviorka, Le Front national, entre extrémisme, populisme et démocratie, Maison des Sciences de l’Homme, 2013.
L'usage du terme « populisme » sert à éviter de qualifier le RN de raciste
Page détaillée
[ modifier ] 
L'usage du terme « populisme » sert à éviter de qualifier le Rassemblement national de raciste
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Quand on l’applique au Front national (ou à d’autres partis européens d’extrême droite) ce pseudo concept [de populisme] devient un euphémisme trompeur qui permet – délibérément ou non – de les légitimer, les rendant plus acceptables, voire appelant – car qui refuse d’être pour le peuple contre les élites ? – à écarter les termes dérangeants de racisme, xénophobie, fascisme, ou extrême-droite. »
Michael Löwy, Francis Sitel, « Le Front national dans une perspective européenne », Contretemps, 17 octobre 2016.
Voir plus...« Pour contourner le véritable interdit moral qui empêche désormais toute assimilation du FN français ou du FPÖ autrichien au fascisme, les « intellectuels » ont inventé le mot de « populisme », jugé historiquement plus « neutre » et moins polémique. Quelle erreur ! Ce faisant, on a légitimé un peu plus ces partis : dans « populisme », il y a peuple et le FN, par exemple, en joue pour affirmer qu’il est le parti du peuple. Ce terme qui se veut méprisant valide en réalité son discours : d’un côté, il y aurait un parti populiste ou « anti-establishment », pour reprendre une expression de Le Pen père, à l’écoute du peuple, de l’autre « l’UMPS » représentant les élites. Le mot « populisme » donne une façade aimable à des partis qui détestent les valeurs européennes d’égalité, de liberté, de fraternité léguées par la Révolution française. S’interdire de nommer ce que l’on combat, c’est s’interdire tout simplement de le combattre : si les jeunes sont attirés par ces partis, c’est aussi parce qu’ils sont sans filiation encombrante, qu’ils paraissent neufs alors, ce qui leur permet de se revendiquer des traditions nationales les plus nobles, comme le fait sans vergogne le FN avec De Gaulle et Jaurès. »
Jean Quatremer, « Le fascisme à visage humain », 17 octobre 2016.
L'usage du terme « populisme » sert à amalgamer extrême droite et gauche radicale
Page détaillée
[ modifier ] 
L'usage du terme « populisme » sert à amalgamer extrême droite et gauche radicale
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
---|---|
Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« En France et en Europe le mot populisme est aussi délibérément utilisé par certains idéologues et médias comme un moyen de mystification, qui permet d’opérer un amalgame entre l’extrême droite et la gauche radicale, par exemple le Front de gauche, de mettre en regard d’un populisme de droite un populisme de gauche, sous prétexte que les deux s’opposent aux politiques néolibérales et à la construction européenne… »
Michael Löwy, Francis Sitel, « Le Front national dans une perspective européenne », Contretemps, 17 octobre 2016.
[ ± Ajouter ou retirer une objection ]
Références
[ ± Ajouter ou retirer une référence ]
Débat parent
- Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?