La violence devient malheureusement nécessaire quand le politique refuse d'écouter le débat
Résumé
Citations
« On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent , mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent »
« Sergio Gonzalez, journaliste ayant travaillé, entre autres, sur ces féminicides, soulignait en 2016 «l'impunité généralisée» dont bénéficient ces crimes. «Depuis vingt ans, le gouvernement de Chihuahua s'est spécialisé dans l'invention d'accusations et d'histoires invraisemblables afin de détourner l'attention de son travail inefficace et corrompu [pour résoudre ces affaires].» L'absence totale de réponse politique et judiciaire face aux agressions sexuelles, aux viols et aux féminicides au Mexique fait enfler, d'année en année, la colère des Mexicaines. »
« La violence est le cri de ceux que l’on n’entend pas. »
« Jusqu’à aujourd’hui, tous les moyens légaux et non violents ont été tentés. Quelle réponse le gouvernement a donné ? Le mépris des citoyens et des scientifiques, en ignorant leurs appels et en laissant le projet de l’autoroute A69 se poursuivre. Le constat est bien souvent le même. Les marches et appels pacifistes sont ignorés. Les grèves de la faim sont efficaces pour interpeler, comme l’ont prouvé Guillermo Fernandez et Thomas Brail, mais le résultat est le même : le statu quo. Il ne reste alors qu’une seule solution, qu’un seul choix possible : la désobéissance civile. »