La torture était largement pratiquée en URSS

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« Il n’y a peut-être pas de plus grande énigme anthropologique et politique que l’aveu dans les grands procès staliniens. Comment expliquer qu’un pouvoir totalitaire ait à ce point besoin du consentement des sujets qu’il supplicie ? Comment expliquer que les communistes s’y prêtèrent quasiment sans résistance ? L’aveu n’était pourtant pas exigé juste après la Révolution bolchevique, pas plus que la torture n’était pratiquée. Finalement, ils atteindront leur apogée lors des procès de 1938. Il doit ainsi être compris dans une histoire longue du pouvoir russe qui a pris de nouvelles formes ces dernières années. Nous en parlons avec notre invité, Galia Ackerman, journaliste, historienne, et traductrice littéraire.

"Il fallait construire des grands réseaux imaginaires d'espions, de saboteurs et d'ennemis. Pour cela les accusés étaient poussés non seulement à l'aveu, mais également à la délation. Rapidement, il a fallu créer des scénarios de toutes pièces, la majeure partie du temps inventés et rédigés personnellement par Staline, d'après ses idées paranoïaques."

"Staline mis en place la torture systématique, jusqu'à ce que les captifs n'aient d'autres choix que d'avouer de vive voix des choses qu'ils n'avaient jamais faite. Cette technique avait également pour but de convaincre l'opinion publique lors des procès." »

Galia Ackerman, « L’aveu dans les procès staliniens », France Culture, 1/03/2019.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections