La situation dramatique des Ukrainiens exige une réponse forte et pacifique de l'OTAN
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Citations [ modifier ]
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Sous-arguments [ modifier ]
Les bombes pleuvent sur les grandes villes ukrainiennes
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Les combats font des milliers de morts
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Des millions d'Ukrainiens sont amenés à fuir leur pays
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Objections [ modifier ]
Les sanctions contre la Russie frapperont durement les populations, pas les dirigeants
« Les sanctions économiques n’auront aucune influence sur la politique guerrière de Poutine et n’écorneront peut-être même pas les grosses fortunes des oligarques et des affairistes. En revanche, elles frapperont durement les populations en dégradant leur vie quotidienne, et en les privant de l’indispensable, nourriture, logement, soins. »
Lutte ouvrière, « Des sanctions qui frapperont les populations », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
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« Les sanctions pleuvent donc sur certaines têtes au sommet. D’autres sanctions, qui frappent cette fois la population, ne cessent de tomber, venant de l’Occident. Chaque jour ou presque en annonce de nouvelles. Officiellement, elles sont censées viser les hiérarques du régime, les proches du président, et les oligarques […]. Mais, malheureusement, les sanctions occidentales frappent surtout, sinon exclusivement, les travailleurs et les petites gens de Russie. »
Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
SOUS-ARGUMENTS [ modifier ]
Les sanctions contre les oligarques russes n'auront que peu d'effet
« On ne sait pas si, comme certains dirigeants occidentaux le prétendent, ces sanctions pousseront à désolidariser du régime ceux qui sont ou apparaissent comme ses propres hommes d’affaires. Pour ceux d’entre eux qui n’avaient pas pris leurs précautions en quittant la Russie à temps, le fait de ne plus pouvoir dépenser des sommes folles dans des stations de ski huppées comme Courchevel, ou regagner leur villa de luxe près de Miami ou rejoindre leur yacht sur la Côte d’Azur n’a certainement pas de quoi faire pleurer dans les chaumières. »
Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
Les sanctions commerciales frappent durement la consommation du peuple russe
« Le conflit a ainsi servi de prétexte à une nouvelle attaque contre la classe ouvrière. Le lien saute aussi aux yeux entre cette guerre et l’effondrement du rouble. Depuis le 22 février, la monnaie russe a perdu la moitié de sa valeur en dollars ou en euros. Du coup, de nombreux produits importés, quand ils n’ont pas disparu avec les sanctions occidentales, ont vu leur prix exploser sans que les salaires suivent. C’est le niveau de vie de dizaines de millions de travailleurs et de retraités qui s’effondre avec la guerre. »
Lutte ouvrière, « Poutine fait aussi la guerre à son propre peuple », Lutte ouvrière, n°2797, 09/03/2022.
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« Les prolétaires russes vont le payer avec le blocus que veulent mettre en place les Occidentaux et qui risque de leur faire revivre l’effondrement économique catastrophique qu’ils ont vécu il y a trente ans au moment où Eltsine a organisé l’éclatement de l’URSS. »
Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, une catastrophe pour les peuples, des affaires exceptionnelles pour les marchands de canons », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
Les fermetures d'entreprises occidentales en Russie sanctionnent les travailleurs russes
« Malheureusement, les sanctions occidentales frappent surtout, sinon exclusivement, les travailleurs et les petites gens de Russie. C’est le cas, par exemple, des 62 000 salariés que McDonald’s a jetés à la rue du jour au lendemain quand la firme a décidé de fermer tous ses magasins russes, en représailles, a-t-elle dit, contre l’invasion de l’Ukraine. Ikea comme McDonald’s sauront, n’en doutons pas, se faire indemniser par les gouvernements. Mais leurs salariés russes ? Il se dit qu’ils seront indemnisés par leur ancien employeur. Mais quand, comment le seront-ils et sur quelle base ? De toute façon, cela ne pourrait se faire qu’en fonction de leur salaire déclaré, qui est bien moindre que leur salaire réel, déjà pas bien grand. »
Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
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« Cela vaut pour des centaines de milliers d’autres travailleurs de grands groupes occidentaux qui ont fermé, ou ceux de certaines de leurs filiales, qui elles aussi ont licencié : dans l’automobile, la grande distribution, les services, etc. Cela atteint des proportions telles que le Kremlin évoque maintenant la possibilité de nationaliser les entreprises de 59 des 350 grands groupes concernés pour les remettre en route. Mais ce qu’on voit déjà, c’est qu’une partie importante de la classe ouvrière russe est frappée par ces sanctions. »
Lutte ouvrière, « Russie : guerre, sanctions, répression… », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
Les sanctions contre la Russie frappent les travailleurs d'Europe et d'Amérique
« Dans divers entreprises, les ruptures d’approvisionnements provoquées par les combats en Ukraine ou par les sanctions contre la Russie servent déjà à imposer des jours de chômage et de nouveaux reculs sur les conditions de travail. »
Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, nouveau pas vers une guerre générale ? », Lutte de classe, n°223, avril 2022.
Les sanctions contre la Russie menacent le niveau de vie des populations sur toute la planète
« La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué une explosion du prix des céréales sur le marché mondial. Des pays comme l’Égypte, la Somalie ou le Mozambique, très gros importateurs de blé russe ou ukrainien, pourraient connaître des famines à court terme. »
Lutte ouvrière, « Prix des céréales : les criminels de guerre », Lutte ouvrière, n°2801, 06/04/2022.
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« L’Égypte, premier importateur mondial, achète plus de 10 millions de tonnes de blé par an et doit se réapprovisionner régulièrement sur le marché. En mars, elle a renoncé à des achats de blé à cause des prix exorbitants. Les produits de base, fruits, légumes, céréales et le pain du marché libre, ont augmenté de 20 % en février. Ces hausses font mécaniquement plonger des millions d’Égyptiens dans la pauvreté et les privent parfois d’un repas. Au Mozambique, le prix de la tonne de blé est passé en un mois de 300 à 450 dollars. Au prix du blé s’ajoutent ceux du pétrole et du gaz, indispensables pour moudre la farine, fabriquer les pâtes ou d’autres aliments. En quelques semaines, le prix du pain a augmenté de 12 %. Le secrétaire général de l’ONU redoute « un ouragan de famine en Afrique ». […] Les dirigeants occidentaux prétendent punir Poutine et les oligarques avec leurs sanctions économiques. En réalité, ceux qui paieront sont les travailleurs et les pauvres, en Russie comme dans le monde entier. »
Lutte ouvrière, « Prix des céréales : les criminels de guerre », Lutte ouvrière, n°2801, 06/04/2022.
OBJECTIONS [ modifier ]
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En faisant monter la pression sur la Russie, les pays de l'OTAN portent une lourde responsabilité dans la guerre actuelle en Ukraine
« C’est la politique des grandes puissances occidentales qui a fait de l’Ukraine le théâtre de leur bras de fer avec la Russie. Depuis la disparition de l’URSS en 1991, les dirigeants américains n’ont pas cessé d’accroître leur pression militaire sur la Russie. Leur bras armé, l’OTAN, cette alliance conçue au temps de la guerre froide pour isoler et affaiblir l’Union soviétique, n’a jamais été dissoute. Au contraire, elle a continué de mener une politique d’encerclement, intégrant les États de l’ex-bloc soviétique limitrophes de la Russie. Les dirigeants occidentaux et ceux qui se font leur porte-parole nous présentent Poutine comme le seul agresseur pour dissimuler leur responsabilité écrasante dans l’évolution qui a conduit à la guerre. Comment Biden aurait-il réagi si la Russie avait installé des bases militaires au Mexique ou au Canada, aux frontières des États-Unis ? »
Lutte ouvrière, « À bas les guerres de Poutine, de Biden et de l'OTAN contre les peuples ! », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
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« Si le dictateur Poutine est bien celui qui a franchi le pas de l’invasion militaire, c’est le résultat d’une escalade dont les puissances impérialistes ont été parties prenantes. L’OTAN, alliance militaire créée en 1949 sous la houlette de l’impérialisme américain contre l’URSS, a renforcé sa pression militaire, même après 1991 et la dislocation de l’Union soviétique. Elle a intégré douze États supplémentaires entre 1997 et 2009, le long de la façade ouest de la Russie. »
Lutte ouvrière, « Contre Poutine et contre les fauteurs de guerre impérialistes », Lutte ouvrière, n°2797, 09/03/2022.
SOUS-ARGUMENTS [ modifier ]
Au lieu d'être dissoute à l'effondrement de l'URSS, l'OTAN n'a cessé d'intégrer des pays voisins de la Russie pour contrer son influence en Europe
« Quand, en 1991, les bureaucrates de Moscou, Kiev et Minsk ont fait éclater l'Union soviétique, sans consulter ses peuples, les États-Unis n'ont pas dissout l'Otan, cette alliance militaire construite pour isoler l'Union soviétique. Bien au contraire, profitant de l'affaiblissement de la Russie sous Eltsine, ils y ont intégré les trois États baltes, la Pologne, la Roumanie, la Hongrie, etc. Ils ont pris pied en Géorgie et en Asie centrale. »
Lutte ouvrière, « Menace de guerre en Ukraine : ne nous laissons pas embrigader ! », Lutte ouvrière, n°2794, 16/02/2022.
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« L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 entraîna la disparition du bloc de l’Est, mais pas de l’OTAN qui, au contraire, n’a alors cessé d’étendre son influence. En 1997, elle a intégré la Pologne, la Tchéquie et la Hongrie. La Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont adhéré à l’OTAN en 2004, tout comme l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, les trois États baltes qui faisaient partie de l’URSS. L’Albanie et la Croatie en sont devenues membres en 2009. »
Lutte ouvrière, « OTAN : le bras armé des États-Unis », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
« Symbole de cette politique expansionniste, l’OTAN, au lieu de se dissoudre comme certains dirigeants américains l’avaient promis à Gorbatchev en 1990, a entouré la Russie de bases militaires, dans les pays Baltes, en Roumanie, en Pologne. »
Lutte ouvrière, « La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
Peu à peu, l'OTAN a ceinturé la Russie de bases militaires
« Biden et l'administration américaine se posent en défenseurs de la paix. Mais depuis trente ans ils ont ceinturé la Russie avec des bases de l'Otan, cette organisation militaire bâtie pendant la guerre froide pour isoler l'Union soviétique. Depuis 2015, des soldats américains sont déployés dans les trois pays Baltes, en Géorgie et dans certains pays d'Asie centrale, aux frontières de la Russie. C'est pour desserrer cet étau que Poutine a déployé ses troupes. »
Lutte ouvrière, « Otan - Russie : ils méprisent tous le sort des peuples », Lutte ouvrière, n°2795, 23/02/2022.
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« Profitant de l’affaiblissement de la Russie au début des années 2000, l’OTAN a installé des bases militaires dans trois ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizstan. Menant une politique faite de pressions, de chantage et de contrainte directe visant à rétablir l’autorité de l’État russe dans son « étranger proche », Poutine a obtenu des gouvernements de ces républiques qu’ils mettent fin à cette présence militaire américaine. En Ukraine, la confrontation a conduit à la guerre actuelle. »
Lutte ouvrière, « OTAN : le bras armé des États-Unis », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
Depuis 2014, avec la guerre du Donbass, les États-Unis ont étendu leur influence et leur présence militaire en Ukraine
« Depuis 2014, les États-Unis ont alloué quelque 2,7 milliards de dollars d’aide à l’armée ukrainienne. Outre les armes destinées à alimenter la guerre meurtrière du Donbass, ils ont envoyé des instructeurs pour former et encadrer les milices ultranationalistes, hostiles aux russophones ukrainiens. Les États-Unis et l’OTAN ont ainsi reconstitué, modernisé et équipé une armée ukrainienne en guerre depuis huit ans avec les séparatistes pro-russes. Cette politique ne pouvait qu’être interprétée comme une menace directe par le régime de Poutine. »
Lutte ouvrière, « OTAN : une intervention bien réelle », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
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« Dans le conflit actuel, Poutine cherche à obtenir l’assurance que l’Ukraine ne rejoindra pas l’OTAN. Les dirigeants américains, eux, n’ont aucunement l’intention de prendre un tel engagement. Au contraire, leur politique consiste à renforcer leur présence militaire dans les États de l’ex-URSS qui ceinturent la Russie. Cette présence en Ukraine est déjà bien réelle, comme l’atteste l’annonce de l’évacuation de 150 conseillers militaires américains, membres de la Garde nationale de Floride, venus former et entraîner les soldats ukrainiens. C’est bien l’impérialisme américain qui est à l’offensive, n’hésitant pas à faire monter la tension diplomatique et militaire, entraînant ses alliés, le Canada, le Japon et l’Union européenne. »
Lutte ouvrière, « Crise ukrainienne : l’impérialisme américain à la manœuvre », Lutte ouvrière, n°2794, 16/02/2022.
Depuis 2016, l'OTAN a multiplié les manoeuvres militaires en Europe de l'Est
« En Europe de l’Est, l’OTAN a multiplié les manœuvres militaires, comme l’opération Anaconda organisée en 2016 en Pologne et dans les pays baltes avec 30 000 soldats, dont 14 000 Américains. Depuis 2017, le Pentagone a quadruplé ses dépenses dans cette région, notamment pour déployer une brigade blindée de 4 000 hommes. »
Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, nouveau pas vers une guerre générale ? », Lutte de classe, n°223, avril 2022.
En 2021, les États-Unis ont renforcé leur volonté d'intégrer l'Ukraine à l'OTAN, condition inacceptable pour la Russie
« En juin 2021, Anthony Blinken, le secrétaire d’État de Biden, déclarait encore : « Nous soutenons l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. » »
Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, nouveau pas vers une guerre générale ? », Lutte de classe, n°223, avril 2022.
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« Pour la Russie, il ne pouvait en être question. Cela aurait signifié que serait passé dans le camp d’en face un pays avec lequel elle partage un long passé commun, une même langue et d’innombrables liens familiaux, culturels et autres. Cette adhésion aurait parachevé l’encerclement militaire de la Russie par l’OTAN, ses troupes et ses missiles se trouvant désormais au contact direct des frontières russes. Car l’OTAN, un bloc militaire créé contre l’Union soviétique en 1949 par les États-Unis et leurs alliés, n’a pas disparu avec l’effondrement de l’URSS. Alors que disparut fin 1991 ce qui avait servi de justification à l’OTAN durant la guerre froide, l’existence d’une URSS présentée comme superpuissante et menaçante, cette alliance militaire n’a cessé de s’étendre et de se renforcer depuis trois décennies, et de façon quasi exclusive au détriment de la Russie. »
Lutte ouvrière, « La société russe et la guerre fratricide de Poutine », Lutte de classe, n°223, avril 2022.
En 2022, les pays de l'OTAN ont fait monter la pression en renforçant les troupes américaines en Roumanie et en Pologne et en multipliant les envois d'armes à l'Ukraine
« Quels hypocrites ! Depuis des semaines, ils [les dirigeants occidentaux] accusent Poutine de préparer l'invasion de l'Ukraine. Depuis des semaines, ils font monter la pression en renforçant les troupes américaines déployées en Roumanie et en Pologne et en multipliant les envois d'armes à l'Ukraine. »
Lutte ouvrière, « Otan - Russie : ils méprisent tous le sort des peuples », Lutte ouvrière, n°2795, 23/02/2022.
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« Depuis l’invasion russe du 24 février, une nouvelle enveloppe de 350 millions de dollars a immédiatement été attribuée par le département américain de la Défense [américaine]. Des convois de munitions, de drones, de missiles antichars ou antiaériens ne cessent d’arriver en Ukraine par la Pologne ou la Roumanie, tandis que des instructeurs étrangers continuent de former les recrues ukrainiennes. Ce sont ces armes et ces troupes que visait l’armée russe en bombardant le 13 mars une base militaire proche de la frontière polonaise. »
Lutte ouvrière, « OTAN : une intervention bien réelle », Lutte ouvrière, n°2798, 16/03/2022.
Par sa politique expansionniste, l'OTAN a consciemment pris le risque d'une escalade guerrière avec la Russie
« Cet interventionnisme militaire des États-Unis aux frontières immédiates de la Russie ne pouvait qu’être perçu comme une menace par Poutine. Un officier de l’armée française l’écrivait dès 2015 : « En Ukraine, la Russie d’aujourd’hui ne peut en aucun cas accepter de reculer devant Washington, sous peine de reproduire l’engrenage de renoncements qui conduisit à l’implosion de l’URSS. […] Cela démontre ainsi que le Kremlin choisira toujours l’escalade plutôt que de courir le risque de voir Kiev l’emporter. […] Très clairement, les États-Unis prennent un risque en cherchant à gagner une course aux armements en utilisant l’Ukraine contre la Russie, pour la vaincre en particulier dans son voisinage. » (source : Colonel Philippe Sidos, « Une vision stratégique d'une aide militaire à l'Ukraine », Revue de défense nationale, n°779, 2015/4) »
Lutte ouvrière, « La guerre en Ukraine, nouveau pas vers une guerre générale ? », Lutte de classe, n°223, avril 2022.
La guerre actuelle en Ukraine est le résultat de la rivalité instaurée entre les pays de l'OTAN et la Russie depuis des décennies
« Dès les années 1990, l’impérialisme a commencé à avancer ses pions dans tout l’espace ex-soviétique. Le capitalisme était bien incapable d’assimiler l’économie construite à l’époque soviétique. Mais il était prêt à exploiter ce qui pouvait lui être profitable, c’est-à-dire des marchés où exporter ses capitaux, des matières premières, de la main-d’œuvre qualifiée à moindre coût. Une rivalité s’instaura aussitôt entre la Russie de Poutine, qui cherchait à reconstituer des partenariats avec les ex-républiques soviétiques en préservant les liens économiques historiques indispensables, et l’impérialisme qui s’efforçait de les attirer aux dépens de la Russie. […] La question des relations avec l’Ukraine, qui a débouché sur la crise de 2014 et en fin de compte sur la guerre actuelle, après d’autres conflits en Géorgie, en Moldavie, en Arménie, illustre cette rivalité. »
Lutte ouvrière, « La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
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« Les États impérialistes, à commencer par les États-Unis, ont évidemment vu la fin de l’URSS d’un œil favorable. Les dirigeants russes qui étaient, de l’aveu de Poutine, tout prêts à coopérer ont dû se rendre compte que l’impérialisme voulait une Russie à genoux, soumise à son bon vouloir et réduite à la portion congrue. […] La situation actuelle est due […] à la guerre économique qui règne sur la planète. »
Lutte ouvrière, « La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
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OBJECTIONS [ modifier ]
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Les pays de l'OTAN n'ont rien fait pour aider la population ukrainienne
« Les dirigeants occidentaux se prétendent les protecteurs de la population ukrainienne mais n'ont que du sang et des larmes à lui proposer. Ils lui ont refusé l'entrée dans l'Union européenne et les quelques avantages qu'elle aurait pu y gagner. En guise de soutien économique, les banquiers exigent de l'Ukraine des taux d'intérêts usuraires. »
Lutte ouvrière, « Otan - Russie : ils méprisent tous le sort des peuples », Lutte ouvrière, n°2795, 23/02/2022.
L'OTAN n'est pas une agence de paix, mais le bras armé des puissances occidentales
« Les discours présentant l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) comme le défenseur de la paix en Europe sont mensongers. Depuis sa naissance, cette alliance militaire n’a qu’un seul objectif : être le bras armé de l’impérialisme américain. »
Lutte ouvrière, « OTAN : le bras armé des États-Unis », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
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« L’OTAN n’est pas une alliance symbolique : elle a à son actif une campagne de bombardements aériens contre la Serbie en 1999, une intervention en Afghanistan à partir de 2003 et en Libye en 2011… Prétendre que l’OTAN est là pour assurer la paix est un mensonge. Sa mission est de maintenir l’ordre impérialiste, et en particulier la domination de l’impérialisme américain dans le monde. Pour cela, cette alliance militaire doit en permanence préparer la guerre, et parfois la faire. »
Lutte ouvrière, « OTAN : le bras armé des États-Unis », Lutte ouvrière, n°2796, 02/03/2022.
SOUS-ARGUMENTS [ modifier ]
L'OTAN a bombardé la Yougoslavie en 1999
« Au début de la guerre en Ukraine, les médias ont répété en boucle qu’il s’agissait de la première guerre en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et que l’OTAN était un instrument de paix. Pourtant, le 24 mars 1999, ce furent bien des avions de l’OTAN qui commencèrent à bombarder la Serbie, le Monténégro et le Kosovo, ce qui restait alors de la fédération yougoslave dont l’éclatement avait commencé neuf ans auparavant. Ces bombardements durèrent soixante-dix-huit jours. Des centaines de civils furent tués, des centaines de milliers durent fuir les bombes et se réfugier dans les pays limitrophes. Les dégâts matériels furent considérables en Serbie, et d’abord à Belgrade. Des bâtiments officiels, des ponts, des centrales électriques, des usines furent détruits. »
Lutte ouvrière, « 1999 : l’OTAN bombarde Belgrade », Lutte ouvrière, n°2799, 23/03/2022.
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« Il y a trente ans, ce n’était pas Marioupol qui était bombardé mais Sarajevo, Dubrovnik et aussi Belgrade, pilonné durant 78 jours par les avions de l’OTAN en 1999, épisodes dramatiques de la guerre fratricide qui a fait exploser la Yougoslavie. »
Lutte ouvrière, « Nathalie Arthaud : "Cette guerre nous concerne. Nous avons déjà un pied dedans" », Lutte ouvrière, n°2801, 06/04/2022.
OBJECTIONS [ modifier ]
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L'assistance fournie au peuple ukrainien est loin d'être désintéressée
Des guerres ont lieu à plusieurs endroits dans le monde en toute impunité et sans émouvoir qui que ce soit. La solidarité apparente envers le peuple ukrainien n'est motivée que par un double standard raciste ainsi que la crainte que notre pays soit la prochaine cible des frappes russes.
Références [ modifier ]
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Débat parent
- Les pays de l'OTAN doivent-ils sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine ?