La satisfaction personnelle vient du travail volontaire et motivé, de bonne foi, qui serait encouragé par un revenu de base
Cet argument est utilisé dans le débat Faut-il instaurer un revenu de base ?.
Cet argument est une objection à Le revenu de base favorise la solitude, l'ennui et la dépression.
Résumé
Le sentiment de réelle satisfaction personnelle dont on parle, celui qui manque souvent aux chômeurs, étant remplacé par de la honte, culpabilité, solitude, ennui ou dépression, ne provient non pas de la possibilité (souvent nécessité) de travailler 35 heures par semaine pour quelconque entreprise, mais plutôt d'une liberté à pouvoir poursuivre son propre désir. C'est bien pour ça que nombre de travailleurs sont aussi en situation de solitude, ennui, et dépression. Le besoin de ressources financières (ainsi que la pression sociale) les pousse à avoir un travail qui n'est pas en accord avec leur propre désir.
Il suit donc que c'est plutôt le travail "imposé" qui favorise la solitude, l'ennui et la dépression. Le chômage provoque des sentiments similaires du fait de la pression qui repose sur les épaules du chômeur, à devoir bientôt retourner dans un système dysfonctionnel, sans quoi il subira certains stigmas, vivra dans la précarité et/ou la peur du manque, et sera de plus en plus en marge de notre société dont la culture majoritaire prétend qu'avoir un travail (peu importe lequel) est la clé de la satisfaction personelle.
Le revenu de base, au contraire, favorise la liberté de poursuivre son désir profond sans peur de perdre son logement, et s'il y a changement de mentalités, sans stigmas associés. Cette liberté est la seule voie vers la satisfaction (sortie de la dépression), la stimulation intellectuelle (sortie de l'ennui) et l'estime de soi (sortie de la solitude). Non seulement est-il improbable de penser que le désir profond d'un individu serait de rester seul cloîtré chez lui devant sa télé, mais surtout, si c'est réellement son désir profond, alors l'individu sera pleinement satisfait (jusqu'au prochain mouvement de son désir) et nous n'aurons pas à nous inquiéter de son bien-être.
