La révolution peut et doit se faire sans la classe ouvrière
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Sommaire
- 1 Présentation de l'argument
- 2 Citations
- 3 Sous-arguments [ modifier ]
- 3.1 Il y a d'autres sujets révolutionnaires
- 3.2 La révolution sera paysanne
- 3.3 La révolution viendra des précaires et des chômeurs
- 3.4 La révolution viendra des marginaux
- 3.5 Les étudiants ont un rôle révolutionnaire
- 3.5.1 Les étudiants sont des petits-bourgeois
- 3.5.2 Les étudiants n'ont pas la force sociale suffisante pour renverser le capitalisme
- 3.5.3 Les étudiants ont eu un rôle réactionnaire dans l'histoire
- 3.5.4 Les étudiants manquent d'homogénéité sociale
- 3.5.5 Les étudiants oscillent généralement entre le réformisme et le gauchisme
- 3.6 Il faut en finir avec l'ouvriérisme
- 4 Objections
- 5 Références
- 6 Débat parent
Présentation de l'argument
Citations
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Sous-arguments [ modifier ]
Il y a d'autres sujets révolutionnaires
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La révolution sera paysanne
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La révolution sera paysanne
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Aucun sous-argument n'a été entré. | La paysannerie est trop attachée à la propriété privée La paysannerie est trop éclatée pour avoir conscience d'elle-même La paysannerie est conservatrice Les paysans évoluent trop lentement |
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La paysannerie est trop attachée à la propriété privée
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La paysannerie est trop attachée à la propriété privée
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« Un certain nombre de courants espéraient que la révolution viendrait non des ouvriers mais des paysans, sans comprendre que [...] les paysans pauvres, à moins d’être dirigés par le prolétariat révolutionnaire, ne pourraient jamais avoir d’autres objectifs que la possession de leur propre lopin de terre ; autrement dit, qu’ils ne pourraient appliquer qu’un programme bourgeois, qui ne s’attaque pas à la propriété mais qui la renforce. »
Lutte ouvrière, « Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation ! », 04/03/2011.
Voir plus...« Tant que l’artisan sent en artisan, le paysan en paysan, le petit commerçant en petit commerçant, tant que leur conscience de classe est forte, ils doivent s’attacher à la propriété privée des moyens de production et rester réfractaires au socialisme, dussent ils d’ailleurs payer cher cette attitude. [...] La propriété privée est le pouvoir qui lie toutes les classes possédantes au mode de production actuel, même celles qui appartiennent au nombre des exploitées, même celles dont la « propriété n’est plus qu’une ridicule caricature ». »
Karl Kautsky, Le programme socialiste, 1892.
La paysannerie est trop éclatée pour avoir conscience d'elle-même
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La paysannerie est trop éclatée pour avoir conscience d'elle-même
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« Un certain nombre de courants espéraient que la révolution viendrait non des ouvriers mais des paysans, sans comprendre que la paysannerie, éclatée, hétérogène, dont chaque membre vivait isolé des autres, ne pourrait jamais prétendre à l’homogénéité que la concentration donnait au prolétariat des villes. »
Lutte ouvrière, « Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation ! », Cercle Léon Trostky, 04/03/2011.
La paysannerie est conservatrice
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Les paysans évoluent trop lentement
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Les paysans évoluent trop lentement
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« Confrontés aux machines, à l’obligation de devoir faire face à toutes les évolutions de la vie moderne, les travailleurs des villes ont réellement formé une nouvelle catégorie d’exploités, infiniment plus réactifs et plus ouverts que la paysannerie. Ce que Édouard Schneider, l’un des plus gros capitalistes français du 19e siècle, exprimait lui-même en disant : « L’homme qui laboure avec ses bœufs pense lentement. Celui qui travaille avec la vapeur pense et agit vite. » C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi la classe ouvrière a été si rapidement pénétrée par les idées révolutionnaires, pourquoi elle a si vite appris à s’organiser et à se battre. »
Lutte ouvrière, « Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation ! », Cercle Léon Trostky, 04/03/2011.
La révolution viendra des précaires et des chômeurs
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La révolution viendra des marginaux
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La révolution viendra des marginaux
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Les mendiants dépendent trop des riches pour devenir révolutionnaires Le lumpenprolétariat est trop lâche et vénal pour mener la révolution sans la trahir |
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Les mendiants dépendent trop des riches pour devenir révolutionnaires
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Les mendiants dépendent trop des riches pour devenir révolutionnaires
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« Ils [les mendiants] sont seulement tolérés : la résignation est donc le premier devoir du mendiant, la première vertu du pauvre. Comme les domestiques, cette espèce de prolétaires rampe devant les puissants. Ils ne forment pas une opposition contre l’ordre social actuel, au contraire. Ils dépendent des miettes de pain qui tombent de la table des riches. Comment pourraient-ils souhaiter que le riche disparût ! Eux-mêmes ne sont pas exploités. Le riche peut être d’autant plus généreux, le pauvre peut attendre d’autant plus de lui que le degré d’exploitation du travailleur, que le revenu du riche est plus grand. Le pauvre, comme le domestique, profite de l’exploitation ; quelle raison aurait-il de la combattre ? Au commencement de la Réforme en Allemagne, quand l’Église catholique était haïe au plus haut point par toutes les classes, parce qu’elle les avait exploitées, ce furent des prolétaires de ce genre qui lui restèrent fidèles parce qu’ils en recevaient de plus riches aumônes que des citadins avares et des paysans pillés. »
Karl Kautsky, Le programme socialiste, 1892.
Le lumpenprolétariat est trop lâche et vénal pour mener la révolution sans la trahir
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Le lumpenprolétariat est trop lâche et vénal pour mener la révolution sans la trahir
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« Cette classe du prolétariat, le « Lumpenprolétariat », ne s’est jamais opposée spontanément à l’exploitation. Mais il n’en est pas le rempart comme la soldatesque mercenaire. Lâche, sans idées, il abandonne sans hésiter ceux dont il vient d’empocher l’aumône dès qu’ils ont perdu richesse et pouvoir. Jamais il n’a pris la tête d’un mouvement révolutionnaire, mais à la moindre effervescence il est toujours prêt à pêcher en eau trouble. Il a contribué à donner le dernier coup à une classe prête à tomber. En général, dans une révolution, il s’est borné à la compromettre et à l’exploiter pour la trahir à la première occasion. »
Karl Kautsky, Le programme socialiste, 1892.
Voir plus...« Le Lumpenproletariat, cette lie d’individus dévoyés de toutes les classes, qui établit son quartier général dans les grandes villes est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est absolument vénale et importune. Quand les ouvriers français écrivaient sur les maisons, à chaque révolution, l’inscription : « Mort aux voleurs ! » et qu'ils en fusillaient même plus d’un, ce n’était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien parce qu’ils savaient très justement qu’il fallait avant tout se débarrasser de cette bande. Tout chef ouvrier qui emploie ces vagabonds comme gardes du corps, ou qui s’appuie sur eux, prouve déjà par là qu’il n’est qu’un traître au mouvement. »
Friedrich Engels, La guerre des paysans en Allemagne, 1850.
« Quant au lumpenprolétariat, ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne ; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction. »
Karl Marx, Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste, 1847.
Les étudiants ont un rôle révolutionnaire
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Les étudiants ont un rôle révolutionnaire
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Les étudiants sont des petits-bourgeois
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Aucun résumé ni citation n'a été entré. Les étudiants sont des petits-bourgeois
Les étudiants n'ont pas la force sociale suffisante pour renverser le capitalisme
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Les étudiants n'ont pas la force sociale suffisante pour renverser le capitalisme
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« Les étudiants ne peuvent, d’eux-mêmes, renverser le capitalisme. Leur force sociale est absolument insuffisante pour ce faire. »
Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, La Brèche, Paris, 1979.
Les étudiants ont eu un rôle réactionnaire dans l'histoire
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Les étudiants ont eu un rôle réactionnaire dans l'histoire
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Le rôle politique des étudiants a changé depuis les années 1960 |
« Dans les pays occidentaux, en revanche, les étudiants et l’intelligentsia n’ont cessé d’évoluer vers la droite depuis le milieu du XIXe siècle. La seule fois où l’on peut dire que la plupart des étudiants allemands et l’intelligentsia allemande a été politiquement à gauche a coïncidé avec la révolution de 1848. Et il en avait été de même dans la majorité des États industriels avancés de l’Occident. Et au fur et à mesure que le mouvement ouvrier se développait, qu’il avançait vers l’auto-organisation des travailleurs, que les ouvriers prenaient leur sort en main et qu’ils admettaient de moins en moins que l’intelligentsia monopolise les positions dirigeantes dans les organisations ouvrières, le nombre d’étudiants et d’intellectuels ralliant le mouvement ouvrier diminuait. Sans doute pourrait-on statistiquement démontrer qu’il y avait, en Allemagne, relativement plus d’étudiants et d’universitaires de gauche, social-démocrates et socialistes, en 1880 qu’en 1910. »
Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, La Brèche, Paris, 1979.
Voir plus...« Le point culminant de cette évolution fut atteint immédiatement après la Première Guerre mondiale. Il n’y a, dans l’Europe occidentale des années vingt, pas une grève que des organisations d’étudiants ou de l’intelligentsia n’aient tenté de briser. Ainsi les grands mouvements de grève, entre 1919 et 1923, sous la République de Weimar, où les organisations patronales briseuses de grève comme le « Secours technique » et l’ « Orgesch » étaient presque exclusivement composées d’étudiants et de l’intelligentsia technique. La grève générale de 1926 en Angleterre, le mouvement le plus important de la lutte de classes en Grande-Bretagne du XXe siècle, fut méthodiquement brisée, sur l’ordre du gouvernement Winston Churchill et des organisations patronales, par des étudiants qui tentèrent de contrôler les points les plus sensibles des grèves, les plus dangereux pour la société bourgeoise, de neutraliser l’arrêt des appareils d’information comme les quotidiens, d’empêcher les coupures d’électricité et de gaz, en prenant de force la place occupée par les grévistes. »
Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, La Brèche, Paris, 1979.
Les étudiants manquent d'homogénéité sociale
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Les étudiants manquent d'homogénéité sociale
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
« La masse étudiante se distingue de la masse ouvrière d’une entreprise capitaliste par une caractéristique sociologique fondamentale : son manque d’homogénéité sociale, ou, plus exactement, un degré d’homogénéité sociale qualitativement inférieur à celui du prolétariat. Ce niveau d’homogénéité inférieur du milieu étudiant est à la fois fonction des origines sociales différentes de la masse des étudiants, et des fonctions différentes que les étudiants rempliront dans la société bourgeoise, une fois leurs études terminées. »
Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, La Brèche, Paris, 1979.
Les étudiants oscillent généralement entre le réformisme et le gauchisme
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Les étudiants oscillent généralement entre le réformisme et le gauchisme
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« Les étudiants ne sont pas soumis à la discipline du procès de production industriel. S’ils ont, de ce fait, davantage la possibilité de former leur conscience, ils subissent à l’inverse les désavantages de l’absence d’un cadre collectif de travail. Aussi leur action politique est-elle caractérisée par le manque de discipline et de patience, par l’absence de continuité et par la tendance à osciller entre le putschisme d’un côté et le réformisme de l’autre. Au contraire des travailleurs conscients, les étudiants ne peuvent pas trouver la base d’une position révolutionnaire permanente par rapport au troisième âge du capitalisme dans leur situation sociale même. Cette position sera chez eux toujours le résultat d’une option individuelle et — comme toutes les options individuelles — soumise à des fluctuations. »
Ernest Mandel, Les étudiants, les intellectuels et la lutte des classes, La Brèche, Paris, 1979.
Il faut en finir avec l'ouvriérisme
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- La classe ouvrière est-elle la seule classe révolutionnaire ?