La plupart des migrants ne viennent plus pour travailler et alourdissent les dépenses

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« Notre immigration légale arrive principalement pour des raisons familiales : selon les données de l’OCDE et hors migrations de citoyens européens, les arrivées pour une raison de « famille » ont représenté 41 % des entrées sur le territoire français de 2005 à 2020 : ce qui nous place en première position en Europe, tandis que le travail n’a concerné que 10,5 % des arrivées en France sur la période. (...) Pour la Fondation iFrap, la colonne vertébrale de la loi immigration devrait être de renouer un lien entre immigration et travail. Prenons l’exemple canadien : depuis 2012, le pays a doublé la part de sa population immigrée avec un seul mot d’ordre « priorité aux travailleurs » (via un permis à points qui prend en compte l’âge, les études et la maîtrise de l’anglais). Entre 2005 et 2020, 60 % des arrivées avaient un motif de travail et 26 % concernaient l’accompagnement d’un travailleur. Cette stratégie a permis de réduire l’écart de taux d’emploi entre les natifs et les non-natifs depuis 2010, tandis que le revenu annuel de la première année d’immigration augmentait de 39 %.En Europe, le Portugal nous montre l’exemple d’un pays où, sans dérogation au droit européen, 30 % des arrivées depuis 2005 avaient une raison de « travail », c’est la première place en Europe. Le système est simple : l’obtention d’un permis de résidence, à renouveler tous les ans, est directement liée à un contrat de travail. »

Agnès Verier-Molinié, « Les immigrés viennent-ils en France pour travailler ? », Fondation Ifrap, 12/12/23.

RéférencesRéférences

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