La mondialisation a du sang sur les mains
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« La première mondialisation était la mondialisation hispano-portugaise, qui a causé 8 millions de morts, rien que dans les mines d’argent de Potosí : essentiellement des esclaves incas et des déportés d’Afrique. La deuxième était la mondialisation anglaise, qui a causé 10 millions de morts rien que dans la Grande famine indienne de 1770, provoquée par la conversion massive de terres cultivables en champs de pavot par la Compagnie des Indes orientales. Nous vivons aujourd’hui la troisième : la mondialisation américaine. Elle a commencé à la chute du bloc de l’Est. En résumé, c’est une extension du système qui s’appliquait auparavant au bloc de l’Ouest. »
« M. : Que répondez-vous à ceux qui disent que les morts de faim, de maladies, etc., n’ont sans doute aucun rapport avec la mondialisation ? T.G. : Qu’il faut être cohérent. On ne peut pas vanter la mondialisation pour toutes les conséquences positives de son économie-monde, et en même temps refuser de lui imputer les millions de morts de ses conséquences négatives. De plus, chaque chapitre thématique de ce Livre noir explique précisément en quoi la mondialisation est responsable en tant que système. »