Lénine a mené la terreur contre ses opposants
Résumé de l'argument [ modifier ]
Citations [ modifier ]
Sous-arguments [ modifier ]
Lénine a violemment réprimé les paysans
« Camarades ! Le soulèvement koulak […] doit être écrasé sans pitié. Les intérêts de la révolution tout entière l’exigent, car partout la « lutte finale » avec les koulaks est désormais engagée. Il faut faire un exemple : 1. Pendre (et je dis pendre de façon que les gens le voient) pas moins de 100 koulaks, richards, buveurs de sang connus. 2. Publier leurs noms. 3. S’emparer de tout leur grain. 4. Identifier les otages […] Faites cela de façon qu’à des centaines de lieues alentour les gens voient, tremblent, sachent et s’écrient : ils tuent et continueront de tuer les koulaks assoiffés de sang […]. Vôtre Lénine. PS : Trouvez des gens plus durs. »
Et encore le 1er février 1920, dans une lettre à Trotski, Lénine exigeait que soit réduite la ration de pain des ouvriers ne travaillant pas pour les transports : « Que des milliers de gens périssent si nécessaire, mais le pays doit être sauvé. » Dans son délire idéologique, Lénine assimilait le pays au pouvoir bolchevik qui, au même moment, par sa folle politique, détruisait le pays réel. »
En 1918
En 1919
« 30 avril 1919. Province de Tambov. Au début d’avril, dans le district Lebiadinski, a éclaté une émeute de koulaks et de déserteurs qui protestaient contre la mobilisation des hommes, des chevaux, et la réquisition de céréales. Aux cris de "À bas les communistes ! À bas les soviets !", les insurgés armés ont mis à sac quatre comités exécutifs de canton, tué de façon barbare sept communistes, découpés vifs à la scie. Appelé au secours par les membres du détachement de réquisition, le 212e bataillon de la Tcheka a écrasé les koulaks révoltés. Soixante personnes ont été arrêtées, cinquante exécutées sur-le-champ, le village d’où est partie la rébellion a été entièrement brûlé. »
« Province de Voronej, 11 juin 1919, 16 h 15. Par télégraphe. La situation s’améliore. La révolte du district de Novokhopersk est pratiquement liquidée. Notre aéroplane a bombardé et entièrement brûlé le bourg Tretiaki, un des nids principaux des bandits. Les opérations de nettoyage se poursuivent. »
« Province d’Iaroslavl, 23 juin 1919. La révolte des déserteurs dans la volost Petropavlovskaïa a été liquidée. Les familles des déserteurs ont été prises en otages. Lorsqu’on a commencé à fusiller un homme dans chaque famille de déserteurs, les Verts ont commencé à sortir des bois et à se rendre. Trente-quatre déserteurs ont été fusillés pour l’exemple. »
Des milliers de rapports similaires témoignent de l’extraordinaire violence de cette guerre de pacification menée par les autorités contre la guérilla paysanne, alimentée par la désertion, mais le plus souvent qualifiée de « révolte de koulaks » ou d’« insurrection de bandits ». Les trois extraits cités révèlent les méthodes de répression les plus couramment utilisées : arrestation et exécution d’otages pris dans les familles des déserteurs ou des « bandits », villages bombardés et brûlés. La répression aveugle et disproportionnée reposait sur le principe de la responsabilité collective de l’ensemble de la communauté villageoise. Généralement, les autorités donnaient aux déserteurs un délai pour se rendre. Passé ce délai, le déserteur était considéré comme « bandit des forêts » passible d’exécution immédiate. Les textes des autorités tant civiles que militaires précisaient, par ailleurs, que, « si les habitants d’un village aident de quelque manière que ce soit des bandits se cachant dans les forêts avoisinantes, le village sera entièrement brûlé ». »
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En Ukraine
Contre les Aigles noirs
Lénine avait une haine profonde des paysans
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Les bolchéviks ont été contraints de réprimer l'opposition paysanne pour sauver la révolution
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Document sur les cent koulaks à pendre apocryphe : daté ici du 10, ailleurs du 11, contenant par ailleurs une information coupée par des points de suspension, sur un autre télégramme, à ce jour inexistant.
a) La citation est ici, en 2003, redatée sans explication par Nicolas Werth du 11 août et non plus du 10 comme en 1997 dans le Livre Noir... Cette date du 11 août est anticipée ou reprise par la plupart des biographes de Lénine (Hélène Carrère d'Encausse, Robert Service, Dominique Colas, Jean-Jacques Marie, Lars T Lih, Luc Mary). Mais celle du 10 août est reprise, à partir du Livre Noir, succcesivement en 2013 par un article de Jean-Baptiste Noe, puis en 2017 par la biographie primée de Stephane Courtois ainsi que par son article du Figaro Histoire. La même année Dominique Colas reprenait la date du 11 août. Aucune date d'ailleurs ne figure sur le document censé avoir été envoyé au Soviet exécutif de Penza : elle a donc pu être seulement induite.
b) Il est enfin question dans le document d' "Identifier les otages comme nous l’avons indiqué dans notre télégramme hier." Mais lequel ? En ce qui me concerne, pour ce qu'il en est des pièces destinéees au Soviet exécutif de Penza je n'ai trouvé trace d'un quelconque appel à prise d'otages dans les oeuvres de Lénine (tomes 35, 36 44 de l'éd. française) ni à la date du 9 août, veille du 10 ni à celle du 10 août veille du 11.P.S. Trouvez des gens plus durs."
Ce télégramme de Lénine, daté du 11 août 1918, véritable appel au meurtre, fait partie des quelques milliers de textes du fondateur de l’Union soviétique qui n’ont jamais été inclus dans aucune des cinq éditions canoniques des « Œuvres Complètes » de Lénine, parues entre 1920 et 1965. »
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Lénine désapprouve, le 29 avril 1918, le socialisme par le fusil réclamé par les communistes de gauche
Le 2 février 1920 il appelle à la fin des exécutions capitales
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Lénine a violemment réprimé les ouvriers
En 1918
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Au printemps 1919
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En 1920 suite aux mesures de militarisation du travail
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En 1921 à Petrograd
Lénine a violemment réprimé les socialistes
En 1919
En 1919 avec la condamnation de Maria Spiridonova
En 1920
En 1921 après l'introduction de la NEP
En 1922 avec le procès des socialistes-révolutionnaires
C'est un SR de gauche qui assassina à Moscou avec le soutien des siens l'ambassadeur allemand Von Mirbach le 6 juillet 1918, mettant ainsi en danger la souveraineté de la Russie.
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Les mencheviks et les socialistes-révolutionnaires sont devenus des adversaires au cours de la révolution
Lénine a violemment réprimé les anarchistes
Dès 1918
Contre Makhno
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À Kronstadt
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Les bolchéviks devaient tenir
Les bolchéviks ont commis des erreurs
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Lénine a fiché et expulsé les intellectuels
L'expulsion des intellectuels
Le fichage des intellectuels
Les bolchéviks avaient besoin de briser la résistance des intellectuels pour les rallier au pouvoir des soviets
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Lénine a violemment réprimé les ecclésiastiques
L'authenticité de la note de mars 1922 est contestée
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Lénine a exterminé les Cosaques
La décosaquisation
Un génocide de classe
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Une opération menée sans discernement
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Une opération qui préfigure les opérations de dékoulakisation
Lénine a fait massacrer la famille impériale
- Marc Ferro, Nicolas II, Payot, Paris, 1990.
- Marc Ferro, La vérité sur la tragédie des Romanov, Tallandier, Paris, 2012.
- Marina Grey, Enquête sur le massacre des Romanov, Perrin, Paris, 1987.
- Joseph Lasies, La tragédie sibérienne, le drame d’Ekaterinbourg, la fin de l’amiral Koltchak, L’édition française, Paris, 1921..
- Michel Wartelle, L'affaire Romanov ou le mystère de la maison d'Ipatiev tome 1 ; tome 2 nouveaux documents inédits, Louise Courteau, Quebec, 2008 et 2017.
- Elie Durel, L'autre fin des Romanov et le prince de l'ombre, Lanore, Paris, 2009.
- Essad Bey, Devant la révolution russe Nicolas II, Payot, Paris, 1935.
- Lénine, Oeuvres de Lénine : tomes 17, 28, 33, Editions sociales, Paris.
- Anthony, Summers, Tom Mangold, Le dossier Romanov, Albin Michel, Paris, 1980 (1976).
- Olga Nicolaievna, Marie Stravlo, (ed), Estoy viva : las memorias inéditas de la última Romanov, éditions Martinez Roca, Madrid, 2012.
Lénine a appelé à l'extermination d'une bonne centaine de Romanov
Le massacre de la famille impériale n'a jamais existé, comme l'ont montré depuis les années 1980 Marina Grey, fille du général Denikine et Marc Ferro.
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Lénine a fait allusion uniquement deux fois, en novembre 1918 et octobre 1921 , à la nuit ouralienne du 16 au 17 juillet 1918, par la seule évocation de la mort du tsar
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Tchitcherine, commissaire soviétique aux affaires étrangères, était apparenté aux Romanov
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Les tests ADN sur des corps retrouvés ont été nombreux et variés quant aux résultats
Les anciennes détenues se manifestèrent elles-mêmes après leur évacuation
Lénine a réprimé certaines personnes pour leur seule appartenance de classe
Lénine crée la catégorie d'« ennemis du peuple » dès 1918
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Lénine considère tous les bourgeois comme coupables
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En février 1920 Lénine reconnaît au passé la terreur mais en nie Rostov-sur-le-Don
Lénine n'a jamais appelé à l'extermination des bourgeois comme membres d'une classe
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Les chiffrages du nombre de victimes et les méthodes de calculs de NIcolas Werth en 1997 ont été corrigés par l'auteur en 2009
La fragilité du pouvoir bolchevique en Ukraine durant les quelques mois de 1918 (sic) au cours desquels l’Armée rouge occupe les grandes villes ukrainiennes (tandis que les campagnes échappent largement au pouvoir bolchevique) s’accompagne d’une politique de répression contre les élites de l’Ancien régime qui n’ont pas eu le temps de fuir (...) les autorités bolcheviques ont recours à l’emprisonnement de nombreux « otages de la bourgeoisie » et à de nombreuses vexations (ainsi, à Odessa, Kiev et Kharkov (...)
De nombreux massacres et exécutions sommaires « d’otages de la bourgeoisie » ont lieu, notamment dans les jours qui précèdent le départ des bolcheviks, devant l’avancée des Blancs, en été 1919.
Parmi les plus importants :
8-11 juin 1919 : Exécutions massives de « bourgeois » dans les prisons de Kharkov, avant la prise de la ville par les Blancs (12 juin 1919). Estimations du nombre de victimes : de 500 à 1 000.
Juin-août 1919 : Exécutions massives « d’otages de la bourgeoisie » à Odessa. Estimations du nombre de victimes : environ 2 000.
Août 1919 : Exécutions massives « d’otages de la bourgeoisie » à Kiev. Estimations du nombre de victimes : 1 800 durant les quinze jours précédant la chute de la ville (28 août) reprise par les armées blanches.
3 000 pour l’ensemble de la période d’occupation bolchevique de la ville (février-août 1919). »
Objections [ modifier ]
Tous les révolutionnaires doivent faire usage de la répression contre leurs adversaires s'ils veulent préserver la révolution
Tous les révolutionnaires ont fait usage de la répression contre leurs adversaires pour préserver la révolution
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Au terme des années 1918-1920 les bolcheviks ont acquis un soutien populaire incontestable
Les révolutions se servent de ce prétexte pour asseoir un pouvoir totalitaire
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"La fin justifie les moyens" aboutit toujours au même résultat : la dictature
Pour libérer les gens, on commence par ouvrir des prisons et créer de la police politique
Document sur les cent koulaks à pendre apocryphe : daté ici du 10, ailleurs du 11, contenant par ailleurs une information coupée par des points de suspension, sur un autre télégramme, à ce jour inexistant
a) La citation est ici, en 2003, redatée sans explication par Nicolas Werth du 11 août et non plus du 10 comme en 1997 dans le Livre Noir... Cette date du 11 août est anticipée ou reprise par la plupart des biographes de Lénine (Hélène Carrère d'Encausse, Robert Service, Dominique Colas, Jean-Jacques Marie, Lars T Lih, Luc Mary). Mais celle du 10 août est reprise, à partir du Livre Noir, succcesivement en 2013 par un article de Jean-Baptiste Noe, puis en 2017 par la biographie primée de Stephane Courtois ainsi que par son article du Figaro Histoire. La même année Dominique Colas reprenait la date du 11 août. Aucune date d'ailleurs ne figure sur le document censé avoir été envoyé au Soviet exécutif de Penza : elle a donc pu être seulement induite.
b) Il est enfin question dans le document d' "Identifier les otages comme nous l’avons indiqué dans notre télégramme hier." Mais lequel ? En ce qui me concerne, pour ce qu'il en est des pièces destinéees au Soviet exécutif de Penza je n'ai trouvé trace d'un quelconque appel à prise d'otages dans les oeuvres de Lénine (tomes 35, 36 44 de l'éd. française) ni à la date du 9 août, veille du 10 ni à celle du 10 août veille du 11.P.S. Trouvez des gens plus durs."
Ce télégramme de Lénine, daté du 11 août 1918, véritable appel au meurtre, fait partie des quelques milliers de textes du fondateur de l’Union soviétique qui n’ont jamais été inclus dans aucune des cinq éditions canoniques des « Œuvres Complètes » de Lénine, parues entre 1920 et 1965. »
Ces Editions des oeuvres de Lénine jugées "canoniques" par Nicolas Werth témoignaient d'un réel souci de transparence
Au comité exécutif de la Province de Penza. Copie à Evguenia Bosch, Reçu votre télégramme. Indispensable organiser une garde renforcée, composée de personnes sûres soigneusement choisies, appliquer impitoyablement terreur de masse contre Koulaks, popes et gardes blancs ; enfermer les suspects dans camp de concentration à l’extérieur de la ville. Déclenchez expédition. Télégraphiez exécution.
Lénine, Président du Conseil des Commissaires du Peuple »10 aout 1918 Penza comité exécutif de la province Kouarev J’ai reçu votre télégramme, je l’ai passé à Sverdlov et je me suis mis d’accord avec lui. Toutes les mesures seront prises. Il est indispensable de réprimer avec le maximum d'énergie et de rapidité, sans pitié, le soulèvement koulak, en prenant une partie des troupes à Penza, en confisquant tous les biens des koulaks insurgés et tout leur blé. Télégraphiez plus souvent où en sont les choses (sic).
Le Président du Conseil des Commissaires du Peuple, Lénine »
La lettre de Lénine envoyée à Zinoviev le 26 juin 1918 se trouve également dans "les oeuvres canoniques"
C’est aujourd’hui seulement que nous avons su au CC [Comité Central] que les ouvriers de Petrograd voulaient répondre à l’assassinat de Volodarski par une action terroriste de masse et que vous (non personnellement, mais les membres du CC à Petrograd où les membres du CP [Comité de Petrograd]) les en aviez empêchés. Je proteste énergiquement ! Nous nous compromettons : même dans les résolutions des Soviets des députés, nous brandissons la menace du terrorisme de masse, mais quand nous arrivons au fait, nous freinons l’initiative révolutionnaire des masses, parfaitement juste. Cela est im-pos-si-ble ! Les terroristes [sans doute des socialistes-révolutionnaires] vont nous prendre pour des chiffes. Le moment est d’une extrême gravité. Il faut encourager l’énergie et le caractère de masse du terrorisme visant les contre-révolutionnaires, ceci particulièrement à Petrograd, car son exemple est décisif.
Salutations !
Lénine »
Il existe au moins une pièce "canonique" restée inédite jusqu'à la chute de l'URSS
Selon des informations qui sont parvenues au Conseil des Commissaires du Peuple, des pogroms sont perpétrés dans de nombreuses villes, en particulier dans la zone proche du front, à la suite desquels, dans certains endroits, ont lieu des attaques contre la population laborieuse juive. La contre-révolution bourgeoise reprend les armes du tsar (...) A présent les contre-révolutionnaires se lancent à nouveau dans la chasse aux Juifs, utilisant la faim et la fatigue, ainsi que l'obscurantisme des masses les plus arriérées et les résidus de la haine antijuive inoculée par l'autocratie (...) Toute attaque contre une nation qu'elle quelle soit est inacceptable et humiliante. Le Conseil des commissaires du Peuple déclare que l'antisémitisme et les pogroms antijuifs signent la mort de la révolution ouvrière et paysanne et appelle le peuple des travailleurs de la Russie socialiste à se battre par tous les moyens contre ce mal. La haine nationale affaiblit nos rangs révolutionnaires, désunit le front unique des travailleurs, sans distinction de nationalité, et ne tend la main qu'à nos ennemis. Le Conseil des Commissaires du Peuple appelle tous les députés des soviets à prendre des mesures énergiques pour éradiquer l'antisémitisme. Il est prescrit de mettre hors-la-loi ceux qui participent ou appellent aux pogroms.
Le Président des Commissaires du Peuple (Oulianov) Lénine ; le chef du service administratif du Conseil des Commissaires du peuple, V.L. Bontch-Brouievitch, Le secrétaire du Conseil, N. Gorbounov » »
Références [ modifier ]
Débat parent
- Lénine est-il le précurseur de Staline ?