Il n'y a pas d'instance ou d'institution compétente pour interdire les fake news
Résumé
L'Etat a produit de nombreuses fake news. On pourrait citer le nuage de pollution de Tchernobyl censé s'arrêter aux frontières de la France, ou tant d'autres "mensonges d'Etat", à tel point qu'on en fait des livres. Les USA ont prétendu que Saddam Hussein produisait des armes bactériologiques ; ce mensonge d'Etat a été relayé par la très grande majorité des médias et institutions en Occident. Mais les scientifiques ne sont pas en reste. Ils crédibilisent parfois longtemps des visions faussées d'un dossier, comme ces scientifiques faisant des rapports pour prétendre que le tabac était sans danger. Cette mascarade a duré des décennies. Trop souvent, les intérêts industriels corrompent la science, comme on sait par de nombreuses actualités.
Quant aux journalistes, ils sont souvent payés par l'Etat ou par des milliardaires dont ils doivent répercuter en gros les idées. Il est amusant de noter l'unanimité des journalistes pour le Traité de Maastricht sur les médias dominants, ou aujourd'hui leur relative unanimité sur les bienfaits de l'immigration et de l'Europe (sauf sur les médias du milliardaire Bolloré, qui demande de jouer une partition différente). Chaque média est inféodé à des intérêts particuliers, ceux de la classe dirigeante ou d'un de ses représentants ; les journalistes produisent donc dans ces conditions, et même s'ils sont honnêtes dans leur grande majorité, des vérités partielles, parfois biaisées car soumises à ceux qui les paient.
Quant aux journalistes qui dépendent seulement de leurs lecteurs, ils sont souvent militants et donc appliquent leurs oellères idéologiques, marxistes pour certains, nationalistes pour d'autres. Leur indépendance financière relative ne les protège pas de vouloir "orienter" l'information selon tel ou tel agenda idéologique.
Donc journalistes, Etats, institutions, scientifiques, sont de gros producteurs de fake news. Personne n'est qualifié à "interdire" des fake news, surtout pas un Etat au service de lobbies ou d'intérêts qui lui sont propres et ne convergent pas toujours avec la recherche de la vérité.Citations
« Pour attester « notre étrange tolérance au mensonge d’Etat », tous les dossiers y sont ouverts : ceux de la fondation du régime, de ses guerres coloniales et de ses « opérations extérieures » comme ceux des scandales sanitaires et environnementaux, sans oublier les bavures policières et les affaires politico-financières. Les mensonges y sont passés au crible, qu’ils émanent d’individus comme l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac ou d’institutions entières. Des algues vertes à l’affaire du Rainbow Warrior, de l’amiante à Clearstream, de la maladie cachée de Georges Pompidou aux stocks de masques insuffisants du premier confinement, c’est un vertigineux panorama de l’insincérité publique qui se déploie en quatre-vingts chapitres alertes. »