Il faut aller vers une gouvernance mondiale
Résumé
Citations
« Les espaces de désirs déterritorialisés sont mondiaux. Les réseaux terroristes et mafieux sont mondiaux. L’économie est mondiale. Quand les grands problèmes sont mondiaux, on ne peut pas à long terme se passer d’une gouvernance mondiale. Comment faire ? Un parlement mondial serait un premier pas. Il ne serait pas, comme l’Assemblée générale des Nations unies, le reflet des exécutifs nationaux. Il faut réaliser que l’Etat-nation n’est qu’une forme politique parmi d’autre adaptée à un certain périmètre de gestion. On peut très bien protéger les identités locales, les langues, dans le cadre d’une gouvernance mondiale. On peut tout imaginer, plusieurs étages décisionnels, des domaines globaux comme l’écologie, d’autres domaines gérés régionalement, des ministères régionaux, des conseils des ministres mondiaux, continentaux et régionaux, qui pourraient se coordonner et cibler des problèmes spécifiques. Il y aurait des allers-retours entre le local et le global. Nous en sommes loin, mais il va bien falloir y penser si nous voulons survivre. »