Faut-il préserver les Murs à pêches de Montreuil ?
Aller à la navigation
Aller à la recherche
POUR Pour sauvegarder un patrimoine Pour sauvegarder un savoir-faire Pour préserver un espace vert à côté de Paris Pour promouvoir la biodiversité Pour relancer une agriculture urbaine de proximité Pour accueillir des associations
|
CONTRE Un espace inutilisé Un besoin de logements Un besoin de commerces et de services de proximité Un projet de reconversion de l'usine EIF Un projet d'ateliers de maintenance du tramway Une zone de non-droit
|
Testez-vous
Pour comprendre le débat
Description des Murs à pêches
Les Murs à pêches sont un ensemble de parcelles, ou « clos », délimités par des murs destinés à favoriser la culture de pêches et de fleurs. Situé à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le site des Murs à pêches est partagé entre un grand nombre de propriétaires privés et publics (un tiers appartenant à la municipalité, un tiers au département). Une partie de ces clos bénéficient aujourd'hui à des associations, qui font vivre les lieux en proposant du théâtre, du jardinage, une épicerie solidaire, etc.
Histoire du site
Les Murs à pêches ont été créés dès le dix-septième siècle et se sont développés jusqu’au dix-neuvième. En 1870, au plus fort de leur production, ils couvraient 600 kilomètres de murs et fournissaient 17 millions de fruits. Construits en plâtre, ces murs emmagasinaient la chaleur le jour pour la restituer aux arbres fruitiers la nuit. Ce procédé permettait de produire sous le climat de la région parisienne des variétés de fruits habituellement réservées aux climats doux du sud de la France. Connues jusqu'à la cour des rois de France, d'Angleterre et de Russie, les pêches de Montreuil ont vu leur production diminuer à la fin du dix-neuvième siècle. De ces murs, il ne reste aujourd'hui qu'une dizaine de kilomètres, en partie détruits ou fondus dans le paysage de la ville.
Actualité du débat
Sur la surface restante, 50 hectares initialement protégés sont aujourd'hui une zone urbanisable à 80 %. 37 hectares sont devenus une réserve foncière pour l’implantation d’activités. Seuls 35 hectares de clos ne subsistent, dont 8 ont été classés en 2003 au titre de « Sites et paysages ». Situés aux abords de Paris, ces 35 hectares des Murs à pêches suscitent aujourd'hui de nombreux débats quant à leur avenir. Faut-il profiter de cet espace inutilisé pour construire de nouveaux logements et infrastructures au service de la population ? Ou faut-il préserver cet espace vert à valeur de patrimoine, qui permet de dynamiser la vie culturelle de la ville ?
Cette page a été constituée à partir d'un atelier Wikidébats organisé le jeudi 14 septembre 2017 avec l'association La régie Oxymore[1].
Arguments « pour »
Quels sont les arguments pour la sauvegarde des Murs à pêches de Montreuil ?
Arguments « contre »
Quels sont les arguments contre la sauvegarde des Murs à pêches de Montreuil ?
Pour aller plus loin
Bibliographie
- Manuel Martinez, Pierre Desgranges, Patrick Petitjean, « Rapport final de la commission extra-municipale sur l’aménagement du secteur des murs à pêches », avril 2009.
Activer l’actualisation automatique des commentaires