Des mesures liberticides sont prises à l'encontre des lanceurs d'alertes
Résumé
Citations
« Le traitement de Julian Assange au cours de la dernière décennie – décrit par l'ONU comme un « traitement inhumain » avec des « violations massives de la procédure régulière » – est une violation flagrante de la liberté de la presse et des droits de l'Homme les plus fondamentaux par les États-Unis et le Royaume-Uni, avec la complicité de la Suède et de l’Équateur, et un silence total des démocratie européennes. Cela rend le discours occidental sur la démocratie et les droits de l'Homme plutôt creux en l’absence de toute réaction à cette injustice. »
« README.txt. C’est le titre des mémoires de Chelsea Manning et dont la traduction sort aujourd’hui chez Fayard. Elle y livre son récit de lanceuse d’alerte, passée par l’armée en tant qu’analyste militaire puis par la case prison, mais aussi l’étape majeure de l’annonce de sa transition. C’est elle, qui en 2010, a livré des informations classées secret défense au site Wikileaks sur les agissements de l’armée états-unienne en Afghanistan et en Irak : elles permettront de révéler au grand jour les exactions de personnes civiles par des frappes militaires, les traitements et sévices barbares perpétrés à la prison d’Abou Ghraïb, les tortures de prisonniers. »
« Ariane Lavrilleux, journaliste d'investigation, a été mise en garde-à-vue par la DGSI, le renseignement intérieur français. C'est un coup de pression de l'État contre ceux qui rendent publics les ventes d'armes et le soutien militaire de la France à des régimes dictatoriaux, notamment l'Égypte. La sécurité intérieure cherche aussi les informateurs des journalistes pour leur faire peur. La liberté de la presse s'arrête là où commencent les intérêts de l'État français et des capitalistes qu'il défend. »