De nombreuses allégations de censure sont des fake news
Cet argument est utilisé dans les débats Pour ou contre le wokisme ?, Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Etre de gauche, est-ce nécessairement être favorable à l'immigration de masse ?, La France est-elle un pays raciste ?, Faut-il débattre avec l'ennemi ?, Éric Zemmour est-il fasciste ?, Faut-il accepter l'immigration ? et Le Rassemblement national est-il un parti d'extrême-droite ?.
Cet argument est une objection à Le wokisme refuse le débat et considère que la moindre déviance de sa ligne doit être censurée et Toute une partie de la gauche est devenue l'idiote utile du capitalisme mondialiste et est soutenue par la finance et les GAFAM.
Résumé
Citations
« Contrairement à certaines spéculations, Disney+ n’a pas censuré les films classiques du studio. Racisme et sexisme sont au programme avec un avertissement : « Ce programme est présenté tel que créé à l’origine. Il peut contenir des représentations culturelles obsolètes ».
Depuis plusieurs mois, des informations circulaient au sujet d’une possible censure de certains passages des anciens classiques Disney. Selon les sources à l’origine de ces théories, des films ou dessins animés auraient été raccourcis pour supprimer des scènes contenant des messages offensants ou déplacés. Finalement, cette censure ne semble pas au programme, puisque les premiers témoignages des abonnés outre-Atlantique confirment que les films concernés sont intacts et n’ont pas été édités.
Certains médias rapportaient pourtant que des passages entiers avaient été supprimés. Dans le célèbre dessin-animé Dumbo, le personnage de Jim Crow, aurait par exemple été complètement éliminé, en raison de son caractère raciste. Des propos de Toy Story 2 jugés trop sexistes seraient eux aussi passés à la trappe. Ces révélations avaient suscité des réactions très partagées parmi les amateurs de Disney. Certains saluaient la démarche, tandis que d’autres étaient déçus de ne pas retrouver leurs films préférés dans leur version originale.
Ces informations étaient-elles de simples spéculations infondées ou Disney a-t-il changé d’avis ? Impossible de le dire. Nous savons en tous cas aujourd’hui qu’aucune censure n’a été appliquée. Au lieu de couper les scènes en question, Disney s’est contenté du message d’avertissement suivant : « Ce programme est présenté tel que créé à l’origine. Il peut contenir des représentations culturelles obsolètes ». Cette note accompagne les descriptions de plusieurs classiques tels que Dumbo, La Belle et le Clochard ou encore Le Livre de la Jungle. Ce type d’avertissement avait en outre déjà été utilisé avec plusieurs vieux dessins animés Disney sortis plus récemment en DVD.Le seul long-métrage absent du catalogue est Mélodie du Sud, de 1976. Ce film est critiqué depuis longtemps pour ses représentations racistes des afro-américains et n’est d’ailleurs jamais sorti en VHS ou DVD aux États-Unis. »
« L'utilisation du terme "wokisme" entre dans le cadre d'une "sorte de culture de la panique, en associant le militantisme, la lutte contre les discriminations, à des mouvements puritains", poursuit Laurence Rosier. "Cela peut être dangereux. On est dans une culture de la peur, comme si on allait éradiquer l'Histoire en enlevant des statues, alors que les archives, les documents restent pour témoigner des atrocités que certains ont fait. Cette culture de la panique est utilisée pour bloquer des combats émancipateurs", conclut-elle. »
« Ce procès en censure fait aux « transactivistes » s’apparente à un procès en sorcellerie, tant la cause semble entendue. Clarifions la donne : quelqu’un qui a table ouverte au Figaro ou à Marianne, qui prépare une nouvelle saison d’émissions pour Radio France, qui voit sa parole relayée dans toute la presse française, le tout à la satisfaction de ses éditeurs, Odile Jacob, Flammarion et Gallimard, n’est pas une personne censurée. »
Références
Justifications
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L'extrême-droite se prétend censurée alors qu'elle est la reine de l'audimat
Objections
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A l'université et ailleurs, les cas de censure woke se multiplient, et ce ne sont pas des fake news mais une réalité inquiétante