Dans sa version forte, le multiculturalisme est vecteur d'espoir
Résumé
Citations
« Le multiculturalisme part du principe que des gens qui ont des racines différentes peuvent coexister, qu'ils peuvent apprendre à lire les banques d'images les uns des autres, qu'ils peuvent et doivent apprendre à regarder au-delà des frontières de la race, de la langue, du sexe et de l'âge, sans préjugés ni illusions, et apprendre à penser dans le cadre d'une société hybride. il prétend – modestement – que beaucoup des phénomènes les plus intéressants de l'histoire et de la culture se produisent à l'interface des cultures. Il cherche à étudier les situations frontalières, non seulement parce qu'elles sont fascinantes en elles-mêmes, mais parce que les comprendre est susceptible d'apporter un peu d'espoir au monde. Le séparatisme nie la valeur et jusqu'à la possibilité d'un tel dialogue. Il rejette l'échange. C'est du multiculturalisme aigri, fermenté dans le désespoir et le ressentiment, et qui en Amérique (mais pas en Bosnie-Herzégovine ni au Moyen-Orient) semble voué à l'échec. […] Apprendre d'autres langues, avoir un contact direct avec d'autres coutumes, d'autres croyances, et faire preuve d'assez d'humilité pour s'y adapter, voilà autant de choses manifestement bonnes, ce que le provincialisme culturel n'est pas. »