Après avril 1794 le comité de salut public considère les insurgés vendéens comme des frères égarés
Résumé
Citations
« Le plus étonnant est que l’auteur est conduit à réduire l’application de la politique génocidaire à quelques mois à partir de janvier 1794 sans pouvoir justifier cette évolution, et qu’il évite d’expliquer pourquoi, après avril 1794, la Convention fait appel aux Vendéens comme des « frères égarés » et leur propose une suspension des combats avant de signer la paix avec eux en février 1795. »
« Un premier arrêté qui "adopte un ton résolument martial et répressif" est pris le 21 mai par le Comité de salut public. Il ordonne le recensement de toute la population encore sur place et prend diverses dispositions pour organiser la moisson. C'est en application de cet arrêté que la commission exécutive de l'Agriculture et des Arts (les ministères ont été supprimés en début d'année) fait le 3 messidor an II/ 21 juin 1794 une " Proclamation des agents de la commission d'agriculture et des arts aux habitants du département de Vengé (ci-devant Vendée)", désormais considérés comme des Hommes égarés par certaines mesures que le gouvernement n'a point autorisées." Le texte poursuit "le moment actuel est favorable pour montrer votre repentir et obtenir grâce". »