A Ekaterinbourg, informé des turpitudes des gardes rouges et de leurs persécutions de la famille impériale, Moscou envoya début juillet 1918 la tcheka

Mots-clés : Léninisme, Révolution russe, URSS, Terreur, Bolchévisme, Totalitarisme, Classe ouvrière, Sovietsmodifier.

Résumé

La réouverture du dossier par Anthony Summers et tom Manglod de la disparition des Romanov d'Ekaterinbourg prétendument massacrés par la Tcheka vers la mi-juillet 1918 dans les années 1970 amène les observateurs à relever que la Tcheka nationale se rendit début juillet 1918 sur ordre du gouvernement bolchevik à Ekaterinbourg ; déjà pour mettre fin aux vexations que les gardes rouges, faisaient subir à la famille impériale. Celle-ci put ainsi le dimanche14 juillet 1918 assister à une messe orthodoxe. Il est problable également que la même Tcheka y mit fin aux turpitudes des mêmes gardes rouges dont se plaignait la population.

Citations

« Le responsable des mauvais traitements infligés à la famille était le chef de garde Alexandre Avdeiev, un ajusteur de trente-cinq ans […] A la fin de juin Avdeiev et son adjoint accusa son adjoint d'avoir volé un crucifix en or qu appartenait au tsar et puis brusquement, le 4 juillet, il fut lui-même convoqué par téléphone au soviet local et renvoyé sur- le champ. Aussitôt après les vieux communistes de la ville firent irruption dans la maison d'Ipatiev et l'inspectèrent de fond en comble. Quand ils s'en allèrent le président du soviet, Alexandre Bieloborodov , annonça aux gardesqu'Advedeiev et son adjoint avaient été arrêtés. »

Anthony Summers, Tom Mangold, Le dossier Romanov, p.33 et 35, Première partie dispariton chapitre 2, Albin Michel, Paris, 1980.

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• Lénine est-il le précurseur de Staline ?

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