À la veille de l'insurrection d'Octobre, les bolchéviks contrôlaient les principaux arsenaux et dépôts d'armes
Résumé
Citations
« L’initiative pour mettre la main sur les établissements publics provenait le plus souvent d’en bas. Les ouvriers et les employés de l’arsenal attachés à la forteresse Pierre-et-Paul soulevèrent la question de la nécessité d’un contrôle sur les livraisons d’armes. Le commissaire qui y fut envoyé réussit à empêcher l’armement complémentaire des junkers, séquestra dix mille fusils destinés à la région du Don, et des stocks moins importants qu’on allait livrer à un certain nombre d’organisations et de personnages douteux, Le contrôle s’étendit bientôt à d’autres dépôts, même à des magasins privés d’armuriers. Il suffisait de s’adresser à un comité de soldats, d’ouvriers ou d’employés d’un établissement ou d’un magasin pour que la résistance de l’administration fût immédiatement brisée. Les armes n’étaient plus dès lors délivrées que sur un ordre des commissaires. »