À la veille de l'insurrection d'Octobre, les bolchéviks étaient majoritaires dans un grand nombre de soviets de soldats en province

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : parti bolchévik, majorité, soviets, garnison, province[ modifier ].

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« À la conférence du Comité central du 16, l’ouvrier Stepanov traçait un tableau assez bariolé de l’État des forces dans la province, mais où prédominaient toutefois nettement les teintes du bolchevisme. À Sestroretsk et à Kolpino, les ouvriers s’arment, l’état d’esprit est à la bataille. À Novy-Peterhof, le travail a cessé dans le régiment qui est désorganisé. À Krasnoie-Selo, le 176° régiment (le même qui avait monté la garde devant le palais de Tauride le 4 juillet) et le 172° sont du côté des bolcheviks : « mais, en outre, il y a de la cavalerie ». À Louva, une garnison de trente mille hommes s’est tournée du côté du bolchevisme, une partie hésite ; le soviet est encore de défense nationale. À Gdova, le régiment est bolcheviste. À Cronstadt, l’état d’esprit était retombé ; l’ébullition des garnisons avait été trop forte pendant les mois précédents, les meilleurs éléments des matelots se trouvaient dans la flotte en opérations de guerre. À Schlusselbourg, à soixante verstes de Petrograd, le Soviet était depuis longtemps devenu le seul pouvoir ; les ouvriers de l’usine aux poudres étaient prêts, à n’importe quel moment, à soutenir la capitale. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

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