À la création de la Sécurité sociale en 1945, les conditions de remboursement n'étaient pas très avantageuses

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Mots-clés : Sécurité sociale, Révolutionnaires, 1945, Conseil national de la Résistance (CNR), Remboursement[ modifier ].

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« Le ticket modérateur de 20 % sur les remboursements était conservé, mais il s'appliquait désormais intégralement, quel que soit le prix des médicaments par exemple. De même, le montant des indemnités journalières restait fixé à 50 % du salaire. Le montant des honoraires médicaux devait faire l'objet de négociations avec les représentants des médecins. Mais la Confédération syndicale des médecins français refusa de négocier sur les tarifs. Le gouvernement, plutôt que de leur en imposer un, choisit d'effectuer les remboursements sur la base d'un tarif officiel, bien inférieur la plupart du temps aux prix réels. Dans les faits, les assurés continuèrent donc à être remboursés bien au dessous des 80 % prévus par la loi. En fait, même si elle a permis à une fraction de plus en plus grande de la population d'avoir accès aux soins, la Sécurité sociale n'a jamais assuré l'égalité de tous devant la maladie. Car le ticket modérateur ne modère pas, il dissuade les plus pauvres, ceux qui ne peuvent pas payer, d'avoir recours aux soins. »

Lutte ouvrière, « L'État, la Sécurité sociale et le système de santé », Cercle Léon Trotsky, n°94, 07/11/2003.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections