Tout d’abord, félicitations à tous les auteurs de cette encyclopédie numérique. En contribuant à son élaboration, ils favorisent la diffusion des savoirs et donnent les moyens aux utilisateurs de discerner les enjeux liés à des problématiques tant locales que globales.
Au préalable et pour introduire le sujet ci-dessus, il convient d’en définir le contexte.
A l’heure, où, les individus, en étant de plus en plus connectés et informés sur des domaines très divers, atteignent un certain degré de conscience politique et cherchent à faire part de leurs préoccupations, ils se doivent d’être entendus de par leurs dirigeants.
Parallèlement, les outils qui permettent cette ouverture d’esprit et cette connaissance multiple deviennent de plus en plus populaires (à l’exemple des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter,…).
Par contre, un décalage profond existe entre cet éveil du peuple (des citoyens), sa volonté d’exprimer ses idées et les applications qui en sont faites par les représentants de celui-ci.
Ainsi, on peut se demander si, aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle, la prise de décisions pourrait tendre vers l’horizontalité.
L’organisation du régime politique démocratique actuel semble, en effet, ne plus répondre aux attentes des citoyens (comme le montre les résultats des élections). Les initiatives du peuple pour faire évoluer les prérogatives liées à l’exercice du pouvoir ne sont pas relayées en pratique (par exemple, la dispersion du mouvement Nuit debout par les forces de l’ordre).
Finalement, le problème fondamental demeure l’accès aux décisions dans un pays se référant à l’universalité.
Puisse-t-on imaginer une souveraineté expérimentale constituée par l’ensemble des citoyens désireux et leur permettant, grâce au débats et guidés par des outils programmatiques, de décider collectivement sur chaque question de société.