Staline a instigué le recours à des braquages
Résumé
Citations
« Une fois Hugo parti, ils commencèrent à parler. J’appris avec le plus grand étonnement qu’ils avaient été les chefs d’un groupe de cambrioleurs organisé par la section clandestine du Parti (l’Apparat). Leur mission : soulager les tiroirs-caisses, suivant l’idée déjà mise en pratique dans la Russie des tsars par Joseph Staline, afin d’emplir les coffres vides du Parti ! À la tête de quinze communistes, ils avaient réussi à s’emparer de la recette de la Société du gaz de Berlin-Charlottenburg, en janvier 1923 ; quelques semaines après, ils avaient récidivé dans une fabrique de Berlin-Spandau. Leur façon de procéder était extrêmement simple. Revolver à la main et masqués, ils se présentaient devant les guichets en prononçant ces simples mots : "Au nom de la révolution, mains en l’air !" Ils avaient remis leur butin à la section militaire du Parti à Berlin ; mais un des membres du groupe n’avait pas voulu aller jusqu’au bout et n’avait pas pris part aux cambriolages. Comme ses camarades le menaçaient de mort, il les avait dénoncés à la police de Berlin. »