On relève également en novembre 1917 cette prudence chez Trotsky

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
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« En totu état de cause, le 28 novembre, un décret du conseil du commissaire des peuples signé par Lénine mit le parti cadet hors-laloi Deux jours plus tard, le 30 novembre, un nouveau décret "déclarait que la guerre civile avait éclaté sous la houlette de du parti cadet libéral. […] Le commissaire aux affaires étrangères annonça alors l'arrestation des "chefs" cadets et la surveillance de "leurs partisans dans les provinces". Affirmant que ces mesures n'étaient qu'un "modeste début", il rappela que "du temps de la Révolution française, les jacobins avaient guillotiné des hommes plus honnêtes que ceux-ci pour avoir fait obstacle à la volonté du peuple". Il se hâta d'ajouter, cependant, qu'eux-mêmes n'avaient "exécuté personne et (n'avaient) pas la moindre intention de le faire". Bien que les socialistes-révolutionnaires aient admis que les cadets aient rejoint le camp ennemi, ils lancèrent une mise en garde contre toute condamnation en bloc qui toucherait "d'innombrables innocents"…. »

Arno J. Mayer, Les Furies violence, vengeance, terreur aux temps de la révolution française et de la révolution russe, p.216, Deuxième partie crescendo de violence chapitre VIII Au coeur d'un "temps de troubles" : la terreur en Russie 1917-1921, Fayard, Paris, 2002.

RéférencesRéférences

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