NIcolas Werth accuse Lilly Marcou de calomnie à son encontre
Résumé
Citations
« Une lecture attentive de la p. 230, entre autres, du Livre noir, aurait permis à Lily (sic) Marcou de constater que le nombre de victimes par catégorie (morts de famine, morts en camp, morts en déportation, déportés, exécutés durant la Grande Terreur), recoupe précisément ceux que j'ai avancés précédemment. La démarche de Lily (sic) Marcou illustre, de manière emblématique, les dangers d'une approche polémique et idéologique fondée sur la seule recherche d'un chiffre mythique, qu'on veuille le minimiser ou le gonfler. Tout chiffrage global toujours fragile dans son évaluation, toujours complexe par la diversité des catégories impliquées doit être manié avec prudence. »
« Nicolas Werth a occupé une place importante dans l’élaboration du livre en tant que spécialiste de l’URSS. Mais sa position ne l’a pas empêché d’émettre de sérieuses critiques et doutes sur les méthodes du directeur d’ouvrage, Stéphane Courtois. Il écrit par exemple : « Le Livre noir du communisme a suscité deux réactions dans les colonnes du Monde (de Lily Marcou le 14 novembre et d’Alain Blum le 18 novembre). Je ne m’attarderai pas sur la première. Avant de me calomnier, Lily Marcou aurait dû commencer tout simplement par lire ma contribution. Elle n’y aurait trouvé ni le chiffre mythique de 20 millions de victimes du communisme en URSS (chiffre avancé p. 14 de l’ouvrage par Stéphane Courtois, de sa propre initiative, et que j’ai, à plusieurs reprises, contesté), ni les prétendues « contradictions » avec les données que j’ai rapportées dans mes ouvrages (...) L’auteur de la partie soviétique du Livre noir conteste lui-même le fameux chiffre de 20 millions, qu’il estime « mythique », qu’auraient commis Staline en Union Soviétique et avance aujourd’hui pour sa part le chiffre d’« une dizaine de millions » bien moins que le chiffre officiel (sic) »
Références
Justifications
Objections