Les partis démocrates russes en 1917 n'avaient aucune confiance dans les masses
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« La nullité des démocrates, même de ceux qui étaient le plus à gauche, procédait du manque de confiance des sceptiques « instruits » vis-à-vis des masses obscures qui prennent les phénomènes en gros, sans entrer dans les détails et les nuances. »
« Les adversaires démocrates se consolaient à penser que le peuple qui suivait les bolcheviks n’était que de la matière première, la glaise malléable de l’histoire : les moules n’en seraient pas moins les démocrates, en collaboration avec les bourgeois instruits. « Ces gens ne voient-ils pas – demandait le journal des mencheviks – que jamais encore le prolétariat et la garnison de Petrograd n’avaient été si isolés de toutes les autres couches sociales ? » Le malheur du prolétariat et de la garnison consistait en ce qu’ils étaient « isolés » des classes auxquelles ils se disposaient à enlever le pouvoir. »