Les guerres font de l'armement un marché très juteux
Cet argument est utilisé dans les débats L'Europe occidentale est-elle en déclin ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Est-il nécessaire de relancer la natalité en France ?, Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ?, Les pays de l'OTAN doivent-ils sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine ?, Faut-il débattre avec l'ennemi ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le capitalisme peut-il être réformé ? et Le marxisme doit-il être abandonné ?.
Cet argument est une justification de Les interventions de l'OTAN sont motivées par les intérêts économiques des grandes firmes occidentales.
Résumé
Citations
« Même en temps de guerre aux frontières de l'Europe, la production d'armes par les multinationales constitue un problème majeur. Trop d'armes se retrouvent entre les mains de régimes brutaux ou de civils, avec ou sans mauvaises intentions. Les profits énormes que ces entreprises réalisent peuvent constituer des investissements sûrs et stables pour les banques, mais pour notre société, cette industrie reste une source d'insécurité et d'instabilité. »
« Les exportations d’armement français ont atteint 27 milliards d’euros en 2022, un record dopé par les commandes d’avions de combat Rafale.
D’après Lecornu, le ministre des Armées, l’armement français « s’impose comme une référence mondiale dans un large spectre capacitaire : missiles, frégates, sous-marins, artillerie, hélicoptères, radars, satellites d’observation ».
Pour armer les dictateurs, mettre à feu et à sang la planète et préparer un nouveau conflit mondial, les industriels français de la mort épaulés par leur État ne laissent pas leur part aux chiens. »
« Le décret wallon réglementant les exportations d’armes a été adopté le 21 juin 2012.
Plus de 10 ans après, le constat est clair : la Région wallonne continue d’exporter des armes vers des pays où elles risquent fort d’être utilisées pour violer les droits humains, alors que le décret était censé empêcher de telles pratiques irresponsables.
Depuis plus de 10 ans donc, l’irresponsabilité des décisions d’exportation d’armes et l’opacité généralisée qui entoure les décisions du gouvernement wallon continuent de régner en maître.
C’est inacceptable. »
« Larry Fink, le PDG de BlackRock, se présente, dans les courriers envoyés à ses partenaires, comme un visionnaire et un philanthrope, porteur d’une forme moderne de capitalisme… L’entreprise est pourtant un actionnaire important de Rheinmetall, l’un des plus gros fabricants d’équipements militaires d’Europe. Basé à Düsseldorf, le groupe vend des armes dans le monde entier et son chiffre d’affaires est directement indexé sur diverses guerres civiles. »
Références
- Ces pays vendeurs d’armes qui profitent bien de l’instabilité du monde et du regain des tensions, Germain Lefebvre, Rachel Knaebel, Basta, 30 juin 2015.
