Les gouvernements sabotent les services publics pour pouvoir justifier leur privatisation
Résumé
Citations
« Sous-financer le rail pour ensuite en dénoncer les piètres performances et ouvrir le marché au privé est une stratégie connue et déjà employée en Grande-Bretagne ou en France. Cette possibilité est d’ailleurs évoquée dans l’avant-projet de contrat de gestion de la SNCB : l’atteinte des objectifs très ambitieux en matière de compétitivité est la condition sine qua non au maintien du monopole de l’entreprise publique sur le marché intérieur. Cette ouverture des marchés nationaux de chemin de fer est par ailleurs promue par l’Union européenne. C’est au nom de cette libéralisation du marché que l’entreprise publique de chemin de fer a été scindée en deux entités, Infrabel qui est chargé des infrastructures et la SNCB qui s’occupe du matériel roulant. Comme le démontrent les analyses, cette scission a généré des coûts supplémentaires et une moindre efficacité du chemin de fer belge. »
« C’est la technique standard de la privatisation. Désinvestissez, faites en sorte que les choses ne fonctionnent pas, les gens se fâchent et vous confiez l’activité aux capitaux privés. »