Les capitalistes détenteurs des GAFAM partagent une idéologie progressiste et silencient quand ils le peuvent les conservateurs

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« Ces "béhémoths" (les GAFAM), écrivent les trois chercheurs, dominent à présent la dissémination de l’information et la mobilisation politique. Il ne s’agit pas seulement de concentration économique et de constitution de monopoles, ni d‘atteintes à la vie privée des utilisateurs, ce qui est en cause à présent, c’est l’influence politique. "Ils ne se contentent pas de fausser le marché, ils menacent la démocratie", écrivent Francis Fukuyama, Barak Richman et Ashish Goel. […]

Plus grave encore peut-être, elles (les GAFAM) ont acquis la capacité d’influencer le débat politique, en favorisant tel ou tel courant d’opinion, en fonction des convictions de leurs dirigeants et de leur personnel.

Aujourd’hui, l'exigence d'encadrement de ce pouvoir émane principalement des milieux conservateurs qu’énervent les partis-pris progressistes affichés par Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckeberg (Facebook), Sundar Pichai (Google) et Jack Dorsey (Twitter). La Silicon Valley accumule les milliards, mais se donne bonne conscience en proclamant la justice sociale, tendance woke… »

Le Tour du monde des idées, « Les GAFAM, une menace pour la démocratie ? », France Culture, https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/le-tour-du-monde-des-idees-du-mercredi-25-novembre-2020.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

  • Argument contreLes minorités subissent un shadow ban permanent
  • Argument contreLes groupes de la droite radicale ont une très grande audience
  • Argument contreCensurer la droite conservatrice serait un suicide économique pour les réseaux sociaux
  • Argument contreLes progressistes ne considèrent pas le haut-patronat comme son allié
  • Argument contreL'extrême-droite ne se plaint jamais de l'influence politique de médias ou de grands patrons quand celle-ci va dans son sens