Les accusations vis-à-vis de Médine sont mensongères
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Certains critiquent la présence de Médine à ManiFiesta pour ses propos sur la « laïcité dévoyée », notamment avec sa chanson Don't Laïk. France 2 a dû répondre aux mêmes critiques suite à la diffusion récente d’un titre de Médine sur la chaîne nationale française. Dans un communiqué daté du 29 juillet, Franck Vautier, directeur délégué en charge de la communication relationnelle de France 2, a tenu à préciser : « Cher ami téléspectateur, Nous avons diffusé pendant la nuit du Ramadan un titre de Médine, Du Panjshir à Harlem, en hommage à Massoud et Malcom X. Ce titre dénonce les extrémistes religieux musulmans qui ont tué ces deux figures.... Rien de scandaleux, mais la polémique est née pour Médine avec son titre Don't Laïk qui, pour lui, est en fait une critique des « laïcards » qui rejettent la religion. Voir son commentaire sur Youtube à propos de cette chanson : “Vous écoutez Don't Laïk de Médine (…). Ici, il est important de distinguer “laïcisme” de “laïcité”. Le laïcisme est une version dévoyée de la laïcité. Ma critique s’adresse à cette dérive exclusive, qui se drape dans la notion d’égalité en stigmatisant le religieux. La laïcité, qui, je le rappelle, est secourue dans ce morceau, semble être l’une des solutions au bien vivre ensemble quand elle est appliquée rigoureusement. Par ailleurs, il ne s’agit pas d’attaque envers une quelconque autre confession ou non-confession. Les agnostiques et athées ne sont pas visés dans ce morceau, le croire et le faire croire est malhonnête. Le catholicisme non plus d’ailleurs, qui fait partie des victimes de ce laïcisme. Il convient forcément de dépasser le caractère provoquant pour en comprendre le fond du propos qui cherche surtout à rassembler. Par ailleurs, si la satire est omniprésente dans mes albums et notamment dans mes derniers morceaux, à l’encontre des différentes formes d’extrémisme (religieux, politique et philosophique), ça n’est que pour rendre le débat serein et équilibré. La provocation n’a d’utilité que pour identifier certains phénomènes pervers que sont tous les types de fondamentalisme, et dans le but de mieux s’en prémunir. Mes morceaux appartiennent à cette tradition d’œuvre caricaturiste qui exagère volontairement les représentations pour en extraire son contenu parfois absurde et contradictoire. Il est donc maladroit de m’attribuer des considérations communautaristes, alors que j’en suis précisément le critique. »
« Deuxièmement, soupçonner Médine d'antisémitisme ne résiste pas à l’analyse. Il suffit d'écouter ses chansons comme David ou RER D (extrait de la chanson : « Question : Que pensez-vous ici de l’antisémitisme ? Réponse : C’est un cancer tout comme l’islamophobie. »). »
« Joël Rubinfeld, le président de Ligue Belge Contre l’Antisémitisme (LBCA), ancien vice-président du parti de droite extrême, le Parti Populaire, et coutumier d’accusations outrancières, a cru bon de réagir : « La présence de Médine à ManiFiesta entache irrémédiablement l’événement », a-t-il déclaré, qualifiant Médine de « personnage infréquentable » et évoquant un « antisémitisme camouflé sous le nom d’antisionisme ». Premièrement, l’ADN de ManiFiesta est de combattre toutes les formes de racisme sans aucune concession. Deuxièmement, soupçonner Médine d'antisémitisme ne résiste pas à l’analyse. Il suffit d'écouter ses chansons comme David ou RER D (extrait de la chanson : « Question : Que pensez-vous ici de l’antisémitisme ? Réponse : C’est un cancer tout comme l’islamophobie. »). Troisièmement, à force d’accuser toutes les personnes critiques à l’égard d’Israël (comme il l’a fait encore récemment avec le PS) d’agir selon un « antisémitisme camouflé sous le nom d’antisionisme », Joël Rubinfeld décrédibilise la lutte nécessaire contre l’antisémitisme qui se manifeste réellement. »