Les États dépensent des centaines de milliards d'euros par an pour aider les grandes entreprises
Cet argument est utilisé dans le débat Le capitalisme doit-il être renversé ?.
Cet argument est une justification de L'État capitaliste est un instrument au service de la bourgeoisie.
Résumé
Citations
« On l’a vu lors de la crise financière de 2008. Plus de 10 000 milliards de dollars ont été injectés par les États pour faire face à la crise des subprimes de 2008 et éviter que le système financier ne s’effondre. La même avalanche de milliards a déferlé lors de la crise sanitaire. En France, 250 milliards d’euros d’argent public ont été mis à la disposition du grand patronat au nom du « quoi qu’il en coûte », sans aucune contrainte, pas même celle de sauvegarder les emplois ! Et l’État accorde annuellement 150 à 170 milliards d’exonérations et de crédits d’impôts, sans compter l’optimisation et l’évasion fiscales, dont l’État est complice. Les représentants patronaux passent leur temps à critiquer la lourdeur de l’État et de ses dépenses, mais ils sont les premiers à profiter de ses largesses. Alors, quand on parle d’État providence, il faut bien voir qu’il est d’abord providentiel pour la bourgeoisie et les financiers. »
Références
Justifications
-
Plus le capitalisme se financiarise, plus l'interventionnisme de l'État devient une nécessité
