Le souverainisme enchaîne les travailleurs aux intérêts du patronat
Résumé
Citations
« Les idées et les mots d’ordre souverainistes enchaînent les travailleurs aux intérêts patronaux. Ils sont aux antipodes de la conscience de classe nécessaire aux travailleurs pour mener leur combat. Les chauvins nous rebattent les oreilles de la souveraineté du peuple, dans un bruit de fond que l’on entend tellement qu’on finit par ne même plus y réfléchir. Mais, quand on appartient au monde du travail, que l’on n’a pas son mot à dire sur le fait même de travailler ou d’être au chômage, quand on ne peut pas choisir le métier que l’on fait ou la ville dans laquelle on va s’installer, parce que cela dépend de son emploi, de quoi est-on souverain exactement ? En tout cas, pas de sa propre vie ! La seule chose que l’on peut décider, c’est de se battre contre ceux qui sont de véritables rois des temps modernes, comme Michelin, le roi du caoutchouc, comme Bettencourt-Meyers, la reine des cosmétiques de L’Oréal, ou comme les tsars de l’automobile, les rejetons Peugeot. »