Le rapport du GIEC de 2007 comporte de nombreuses erreurs
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Cet argument est utilisé dans le débat Le réchauffement climatique est-il d'origine humaine ?.
Cet argument est une justification de Les éudes affirmant l'existence du réchauffement climatique commettent des erreurs méthodologiques.
Résumé
Une erreur concernant la date de fonte des glaciers de l'Himalaya s'est glissée dans le rapport du GIEC de 2007. Georg Kaser, de l'Institut de glaciologie d'Innsbrück, déclarait avoir averti le GIEC dès 2006 de cette erreur publiée dans le rapport. En 2010, le GIEC a reconnu l'erreur, déclarant que le paragraphe en question « se réfère à des estimations peu fondées sur la vitesse du recul des glaciers de l'Himalaya et la date de leur disparition ». Il s'est avéré en effet que l'affirmation selon laquelle les glaciers de l'Himalaya auraient fondu en 2035 selon une probabilité « très haute » n'était fondée que sur une interview d'un scientifique indien « de second plan », Syed Hasnain, dans New Scientist, reprise ensuite par le WWF. Selon Julian Dowdeswell, directeur du Scott Polar Research Institute de Cambridge, la prévision du GIEC était « irréaliste ». De plus l'analyse des conséquences de cette fonte était elle aussi « irréaliste ». Murari Lal, qui a supervisé le chapitre sur les glaciers, devait reconnaître lui-même qu'il n'était pas expert en glaciers. Pour Fred Pearce, auteur de l'entretien du New Scientist, la confiance placée par le GIEC dans les données indiquées par le WWF était « extrêmement paresseuse ».