Le franquisme au moins a ouvert des camps de concentration
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Immédiatement après la fin de la guerre (civile), le nombre de prisonniers était tel que les prisons étaient surpeuplées, ce qui obligea à ouvrir des camps de concentration. Nous avons des documents sur 72 d'entre eux à travers toute l'Espagne. Si la population carcérale oscillait entre 8.000 et 12.000 prisonniers avant la guerre, ce chiffre monta en flèche en 1939 […] Des milliers d'entre eux furent condamnés aux travaux forcés au service d'entreprises privées. En 1970, quelques unes de ces entreprises espagnoles se servaient encore de prisonniers politiques obligés d'y travailler pour obtenir une remise de peine. »
« Ces travailleurs forcés recevaient un salaire qui, selon les recherche menées à bien par le professeur Francisco Moreno Gomez, pouvait atteindre 13 pesetas, dont seulement 50 centimes allaient au prisonnier lui-même : 3 étaient destinés à sa famille, 1, 40 était retenue (en théorie pour son alimentation) et les 9, 1 restantes finissaient au Ministère des Finances. Cette dernière somme, selon les recherche du professeur Antonio Miguel Bernal, était déposée par la Fondation Pour la Réduction des Peines sur un compte à la Banque d'Espagne, au nom du sous-secrétaire d'état de la présidence du gouvernement d'alors, Luis Carrero Blanco. »