Le communisme généralisera l'accès au savoir
Résumé
Citations
« Seul le triomphe du socialisme donnera au prolétariat toute facilité de s’instruire ; seul le triomphe du socialisme permettra de réduire suffisamment le temps de travail nécessaire pour ses loisirs indispensables à l’acquisition des connaissances. Le mode de production capitaliste éveille chez le prolétaire le désir de savoir ; seul le mode de production socialiste peut arriver à le satisfaire. Ce n’est pas la liberté du travail, mais l’exemption du travail que rend possible dans une large mesure l’emploi de la machine dans une société socialiste, qui donnera à l’humanité une vie libre, la liberté de s’adonner aux arts et aux sciences, la liberté de ressentir les jouissances les plus nobles. Ce développement heureux et harmonique, resté jusqu’à présent le privilège d’une poignée d’aristocrates élus, deviendra le bien commun de toutes les nations civilisées. L’office que les esclaves remplissaient au profit des premiers sera accompli par les machines au profit des peuples. Libérés du travail lucratif, les peuples jouiront de tous les avantages de cette délivrance sans avoir à subir aucun des effets dégradants, grâce auxquels l’esclavage finit par énerver les aristocrates d’Athènes. De même que les moyens dont disposent actuellement les sciences et les arts sont bien supérieurs à ceux que l’on connaissait il y a deux mille ans, de même que le monde civilisé moderne l’emporte de beaucoup sur le petit pays de Grèce, de même la société socialiste dépassera en hauteur morale et en bien-être matériel la communauté la plus brillante que l’histoire ait jamais connue. »
« Quelles étaient les manifestations essentielles, survivances et vestiges du servage en Russie à la veille de 1917 ? La monarchie, les castes , la propriété terrienne et la jouissance du sol, la situation de la femme, la religion, l'oppression des nationalités. Prenez n'importe laquelle de ces "écuries d'Augias" laissées, soit dit à propos, dans une notable mesure incomplètement nettoyées par tous les états avancés au moment où ils firent leurs révolutions démocratiques bourgeoises, il y a 125, 250 ans et plus (1649 en Angleterre), -prenez n'importe laquelle de ces écuries d'Augias : vous verrez que nous les avons nettoyées à fond. En quelques dix semaines, depuis le 25 octobre (7 novembre) 1917 jusqu'à la dissoulution de la Constituante (5 janvier 1918), nous avons fait dans ce domaine mille fois plus que n'ont fait, en "huit mois" d'exercice de leur pouvoir, démocrates et libéraux bourgeois (cadets) et démocrates petits-bourgeois (mencheviks et socialistes-révolutionnaires). »
« Supposez que soient seulement donnés à lire quelques passages de l'article de Lénine "Pour le quatrième anniversaire de la révolution d'Octobre" (t. 33, 43-52) […] : d'un coup le lecteur découvrirait l'impressionnant bilan positif social, politique, culturel, humain de cette grande révolution, bilan que les manuels en cause se gardent de présenter. Quelles étaient les manifestations, survivances et vestiges du servage en Russie à la veille de 1917 ? écrit Lénine en novembre 21 (sic). La monarchie, les castes, la propriété terrienne et la jouissance du sol, la situation de la femme, la religion, l'oppression des nationalités, dans une notable mesure incomplètement nettoyées par tous les états avancés au moment où ils firent leurs révolutions démocratiques bourgeoises, il y a 125, 250 ans et plus (1649 en Angleterre), prenez n'importe laquelle de ces écuries d'Augias ; vous verrez que nous les avons nettoyées à fond. En quelques dix semaines depuis le 25 octobre (7 novembre) jusqu'à la dissolution de la Constituante (5 janvier 1918) nous avons fait dans ce domaine mille fois plus que n'ont fait en huit mois d'exercice de leur pouvoir, démocrates et libéraux bourgeois (cadets) et démocrates petits-bourgeois (mencheviks et socialistes révolutionnaires)" (t. 33, 44) »