Le communisme est un régime de terreur
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Présentation de l'argument [ modifier ]
Un régime répressif ; ne règne que par la force
Une révolution est violenteCitations [ modifier ]
« Les archives et les témoignages abondants montrent que la terreur a été dès l’origine l’une des dimensions fondamentales du communisme moderne. Abandonnons l’idée que telle fusillade d’otages, tel massacre d’ouvriers révoltés, telle hécatombe de paysans morts de faim, n’ont été que des « accidents » conjoncturels, propres à tel pays ou à telle époque. Notre démarche dépasse chaque terrain spécifique et considère la dimension criminelle comme l’une des dimensions propres à l’ensemble du système communiste, durant toute sa période d’existence. »
Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Robert Laffont, Paris, 1997.
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Sous-arguments [ modifier ]
La terreur soviétique a été pire que celle du fascisme italien
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La terreur soviétique a été pire que celle du fascisme italien
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Il est tout aussi avéré que le franquisme espagnol a été bien pire que le même fascisme italien |
« Dans les années vingt-quarante, le communisme a violemment stigmatisé la terreur pratiquée par les régimes fascistes. Un rapide examen des chiffres montre, là aussi, que les choses ne sont pas aussi simples. Le fascisme italien, le premier en action et qui s’est ouvertement revendiqué comme « totalitaire », a certes emprisonné et souvent maltraité ses adversaires politiques. Il est pourtant rarement allé jusqu’au meurtre et, au milieu des années trente, l’Italie comptait quelques centaines de prisonniers politiques et plusieurs centaines de confinati – placés en résidence surveillée dans les îles –, mais il est vrai, des dizaines de milliers d’exilés politiques. »
Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Robert Laffont, Paris, 1997.
Il est tout aussi avéré que le franquisme espagnol a été bien pire que le même fascisme italien
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Il est tout aussi avéré que le franquisme espagnol a été bien pire que le même fascisme italien
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
Cette information nous est venue de Pierre Milza, le grand spécialiste du fascisme italien. Il entendant ditinguer les dictatures fascistes (Mussolini et Hitler) des dictatures militaires de par leur origines sociales différentes. Il ne voulait pas réhabiliter les dernières non moins anticommunistes que les premières. Il formula cette remarque à propos de la plus célèbre d'entre elles, l'Espagne de Franco : "le franquisme espagnol a été sans doute beaucoup plus sanglant que le totalitarisme mussolinien".
La terreur soviétique a été pire que celle du nazisme
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La terreur soviétique a été pire que celle du nazisme
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Ce fut par centaines de milliers et non par dizaines millions que l'on compte le nombre de morts du communisme stalinien On ne doit pas non plus oublier les morts du fascisme nippon, premier régime à avoir signé une alliance avec Hitler |
« Notre propos n’est pas ici d’établir on ne sait quelle macabre arithmétique comparative, quelle comptabilité en partie double de l’horreur, quelle hiérarchie dans la cruauté. Les faits sont pourtant têtus et montrent que les régimes communistes ont commis des crimes concernant environ cent millions de personnes, contre environ 25 millions de personnes au nazisme. Ce simple constat doit au moins inciter à une réflexion comparative sur la similitude entre le régime qui fut considéré à partir de 1945 comme le régime le plus criminel du siècle, et un système communiste qui a conservé, jusqu’en 1991, toute sa légitimité internationale et qui, jusqu’à aujourd’hui, est au pouvoir dans certains pays et garde des adeptes dans le monde entier. »
Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Robert Laffont, Paris, 1997.
Ce fut par centaines de milliers et non par dizaines millions que l'on compte le nombre de morts du communisme stalinien
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Ce fut par centaines de milliers et non par dizaines millions que l'on compte le nombre de morts du communisme stalinien
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Beaucoup de détenus du goulag périrent sur le front russe entre 1941 et 1945 |
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En tout quatre millions cent-mille personnes ont été condamnées "pour crime contre-révolutionnaires " entre 1921 et 1953, dont à peu près 800.000 (799. 455 et non 700. 000 comme c'est écrit ci-dessous) à la peine de mort et 2.631.000 à des peines de prison ou au goulag.. On voit qu'un peu moins d'un million (963. 766) trépassèrent dans les camps en quatorze ans (1er janvier 1934-31 décembre 1947). Une bonne moitié d'entre eux ont été en fait des victimes indirectes de l'hitlérisme : l'agresssion nazie de juin 1941 qui provoqua dans tout le pays, chez les libres comme chez les prisonniers soviétiques, famines et épidémies. Entre 1934 et 1941, années de paix de grande répression, 700.000 personnes ont été passées par les armes, 290.000 périrent dans les camps. Alors que tous ces chiffre s'étalent sur 32 ans de régime, -ce qui biaise d'ailleurs l'analyse statistique qui n'a pas été faite pour des démocraties occidentales - les 25 millions de morts du nazisme se concentrent aux années 1939-1945. Et pour cause il s'agit d'un choix délibéré exprimé dans les années 1920 par le futur Fuhrer dans Mein Kampf. On n'oubliera pas entre 1933 et 1939 les 330.000 handicapés morts dans des opérations de stérilisation. Des écoles pour handicapés étaient en construction dans l'URSS stalinienne.
« J'ajoute des données tirées d'une source qu'utilise Kurassvili. Il s'agit d'un chercheur de Moscou , V. S. Zemskov, connu pour avoir publié des données fiables sur les camps et les purges. Zemskov polémique avec Roy Medvedev et Olga Satnovskai (...) Medvedev affirmait que durant les purges de 1937-1938, le nombre de détenus au goulag avait augmenté de plusieurs millions et que 5 à 7 millions de personnes avaient été victimes de la répression (...) Il y a bien eu une explosion du nombre de détenus en 1937-1938 mais elle se chiffre en centaines de milliers et non en millions. Krjuckov (chef du KGB sous Gorbatchev) a déclaré qu'il n'y a pas eu plus d'un million d'arrestations" en 1937-1938 (...) environ 700. 000 arrêtées pour des raisons politiques ont été exécutées entre 1921 et 1953. Satunovskaia (elle-même victime de la répression et qui a participé à la campagne de réhabilitation sous Khrouchtchev) a affirmé que pour la seule période 1935-1941, plus de 19 millions de personnes avaient été arrêtées et 7 millions fusillées (des chiffres repris avac enthousiasme à l'Ouest)- les autres ayant disparu dans les camps. Or Zemskov écrit que Satunovskaia a multiplié les chiffres par dix - une exagération de taille ! Des données fiables existent pour la période du 1er janvier 1934 au 31 décembre 1947, montrant que dans l'ensemble des camps du goulag, 963. 766 prisonniers sont morts - ce chiffre concerne les "ennemis du peuple", mais aussi les détenus de droit commun. Ce dernier chiffre, ainsi que celui des personnes décédées lors de la déportation des koulaks, peut être ajouté au "terrible prix" qui a été payé. »
Moshe Lewin, Le siècle soviétique, p.515, Annexe 2, Fayard / Le Monde diplomatique, Paris, 2003.
Voir plus...Voir les citations restantes dans la page détaillée de l'argument.
« Le Purgatoire est représenté par les camps de travail en Union soviétique, où l'abandon se combine avec un travail forcé chaotique. L'Enfer, au sens littéral du terme, a été incarné par ces types de camps, réalisés à la perfection par les nazis : là l'ensemble de la vie fut minutieusement et systématiquement organisé en vue des plus grands tourments (...) Point important à préciser : en aucun lieu, ni à aucun moment, la mortalité des camps de travail soviétiques n’a atteint celle que l’on a pu observer dans les camps de concentration nazis durant la guerre, et qui était de l’ordre de 50 à 60 % »
Nicolas Werth, Le phénomène concentrationnaire soviétique au XXeme siècle , Les tumultes d'un siècle,, p.157-175,, Editions Complexe, Bruxelles, 2000.
On ne doit pas non plus oublier les morts du fascisme nippon, premier régime à avoir signé une alliance avec Hitler
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On ne doit pas non plus oublier les morts du fascisme nippon, premier régime à avoir signé une alliance avec Hitler
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Le Japon de Hiro-Hito fut le premier pays à assumer dès novembre 1936 une alliabnce pleine et entière avec l'Allemagne nazie : le pacte antikomintern auquel l'Italie s'associera l'année suivante. S'il ne pratiqua pas de politique d'extermination d'ethnies (il sauva même des juifs lors de lopération Barbarossa), ses victimes en Chine en 1937 et dans la sphere de co-prospérité doivent aussi se compter par millions et que ses prisonniers de guerre à la différence des Français, Anglais et Américains capturés par les Allemands, étaient traités de la même manière que les autres victimes du fascisme nippon ou les populations slaves du nazisme.
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Objections
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Références
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Débat parent
- Pour ou contre le communisme ?