Le capitalisme conduit la planète au suicide écologique
Résumé
Citations
« […] l’ouvrage commence par identifier les neuf seuils, ou « limites planétaires » qui menacent la vie sur terre : le changement climatique, la disparition de la biodiversité, la surcharge d’azote et de phosphore due aux engrais, l’acidification des océans, l’épuisement de la couche d’ozone, la raréfaction de l’eau douce, la dégradation des sols, la concentration d’aérosol atmosphérique et la pollution chimique. Le cadre est ainsi donné et les conséquences probables – ou déjà constatées – de ces phénomènes sont très clairement décrites à l’aide de nombreux exemples pris dans de nombreux pays qui y sont déjà exposés. Autant de faits qui incitent à des changements urgents.
D’où l’importance – étant donné ces dangers imminents – de « régulations fortes qui doivent, indiscutablement, être respectées » (p. 41).[…]
Sans surprise, la croissance (et la poursuite de profits infinis qui repose sur la production et l’accumulation illimitées de marchandises, lesquelles impliquent nécessairement un flux de matière et d’énergie équivalent) constitue l’ennemi principal de la raison écologique. D’où l’exploitation effrénée des ressources naturelles, biotiques ou fossiles qui, d’une part, précipite leur épuisement et, de l’autre, accroît de manière exponentielle le volume des déchets, le plus souvent toxiques, entassés dans des décharges implantées dans des zones de pauvreté ou rejetés dans les océans où ils contaminent gravement les poissons que nous mangeons. « Pour atteindre une économie stable et durable il faudra alors combattre non seulement le pouvoir et la richesse, mais aussi la logique qui est à la base du capitalisme. » (p. 47). »