Le capitalisme a rendu toxique le développement personnel
Résumé
Citations
« Qu’il y a t-il de plus normal que vouloir être heureux ? Et qu’y aurait-il de mal à vouloir ouvrir au plus grand nombre la voie du bonheur ? Si l’obsession de notre époque pour l’épanouissement et les livres de développement personnel peut sembler innocente, elle est le produit d’une industrie juteuse loin d’être inoffensive, alertent la sociologue Eva Illouz et le docteur en psychologie Edgar Cabanas. Happycratie : comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies (Premier Parallèle, 2018) met en garde contre les effets pervers d’une société du bonheur érigé comme religion. Une lecture éclairante, qui appelle à quitter l’obsession égocentrique de l’amélioration de soi, et à combattre une tyrannie de l’optimisme – des smileys à l’embauche de « chief happiness officers », des hashtags #happy aux instituts de développement personnel – nous détournant des efforts nécessaires pour transformer la société, et pourquoi pas le futur. »
Références
- Edgar Cabanas, Eva Illouz, Happycratie : Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies, Premier Parallèle, Paris, 2018.
- La psychologie positive : cheval de Troie du néolibéralisme ?, psychologies.com, 20 juillet 2020.
- LE MARCHÉ DU « BONHEUR » : la nocivité du développement personnel et des nouvelles spiritualités, Elucid