Le capitalisme a développé l'esclavagisme à échelle industrielle
Résumé
Citations
« Leurs vêtements ont beau être fabriqués en Europe (et même au Royaume-Uni, comme en atteste leurs étiquettes), cela n’est fait pas pour autant un gage de qualité, d’éco-responsabilité et d’éthique.
En 2018, le Financial Times s’inquiétait ainsi des terribles conditions de travail dans les ateliers de confection de Leicester (ville au Nord de Londres) qui fournissent le groupe. Le média britannique notait déjà que certains travailleurs étaient payés à peine 3,50 £ (environ 3,90€) de l’heure, alors que le salaire minimum local s’avère fixé à 8,72£ (soit 9,70€).
En 2019, c’est carrément le Parlement britannique qui pointe dans une étude l’inaction du groupe Boohoo face aux pratiques non durables et abusives de ses fournisseurs.
En 2020, c’est cette fois un documentaire réalisé par Edouard Perrin et Gilles Bovon diffusé par Arte, Fast fashion – Les dessous de la mode à bas prix, qui filme les ateliers britanniques de misère fournissant Boohoo. »
« Dans le cas spécifique de Borealis, le PTB souhaite une enquête approfondie. « Nous voulons savoir qui est responsable du fait que des esclaves travaillent au port d'Anvers », déclare le député PTB Thierry Warmoes. Selon le parti, Borealis était depuis longtemps au courant de l'exploitation d'au moins 170 travailleurs sur son chantier. L'entreprise en avait été informée, mais n'a pris aucune mesure à cet égard. Le parti demande donc aux ministres de débloquer tous les moyens nécessaires pour mener une enquête approfondie sur cette affaire, avec une task force composée d'experts de tous les services concernés travaillant spécifiquement sur le dossier. »
Références
- À Dubaï, l’enfer doré du capitalisme esclavagiste, Mr Mondialisation, 31 août 2023.
- Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours, Nolwenn Weiler, Basta, 15 mai 2013.