Le Figaro est un des principaux porte-voix de la lgbtphobie de l'extrême-droite
Résumé
Citations
« l’AJL tient à rappeler la responsabilité des médias dans la diffusion des positions transphobes, via des publications souvent non contextualisées et non sourcées. Nous pensons par exemple au Figaro ou à Marianne qui, de par leur traitement obsessionnel, alarmiste et peu rigoureux de ces questions, participent largement à la création de « paniques morales » autour des transidentités. Celles-ci ont des conséquences directes sur la vie des personnes trans. Le rapport sur les LGBTIphobies 2022 de l’association SOS homophobie précise : « En 2021, la transphobie […] a été le seul type de LGBTIphobie pour lequel SOS homophobie a relevé plus de témoignages comparé à 2020. Avec 179 situations de violences signalées, la transphobie touche davantage de victimes mineures (16 % des cas), particulièrement vulnérables ». L’AJL appelle donc à plus de sérieux journalistique dans le traitement des transidentités, comme cela serait le cas pour n’importe quel autre sujet. »
« Dans un article publié le 12/11/2021 dans le Figaro Magazine, le nom de l'association CONTACT a été associé à des propos abusifs, à l'encontre de la réalité de ses missions et de ses actions.
A aucun moment l'association (ni même nos homologues, semble-t-il) n'a été contactée pour être interrogée sur ses approches et ses objectifs.
Nous allons donc expliquer comment se passent nos interventions et répondre ainsi aux accusations « d'endoctrinement ».
Tout d'abord, CONTACT ne surfe pas sur des thèmes « à la mode », mais œuvre depuis 30 ans et dans toute la France, pour écouter et accompagner les familles, les personnes, les professionnel·le·s, les établissements scolaires, qui sollicitent son soutien, le plus souvent suite à des situations compliquées qu'il·elle·s ont vécues ou rencontrées.Nos actions se préparent et se font dans un dialogue permanent, un respect de l'autre tel·le qu'il·elle est, là où il·elle en est, dans ses besoins, dans ses questionnements, ou non, sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, les siennes ou en général.
Notre but est qu'aucun·e élève n'ait honte de ce qu'il·elle ressent, qu'il·elle se sente le droit d'en parler ou non, que les autres puissent avoir le droit de réagir, que chacun·e puisse expliquer pourquoi il·elle pense comme cela, et qu'ainsi aucun sujet ne soit tabou. La priorité est bien la parole aux jeunes ; les membres de l'association sont là pour susciter le dialogue à partir de leurs témoignages et de ceux des élèves, pour faire en sorte que tout le monde ait sa place, libre à ces dernier·e·s de s'exprimer ou non. »
Références
Justifications
Objections
Débat parent