La scission de la Belgique serait une mesure antisociale
Résumé
Citations
« Le moteur et le financier de l'idée de scission, c’est le patronat flamand agressif venant des milieux de l’organisation patronale du Voka1 et de la banque KBC. Il veut mettre fin à notre sécurité sociale fédérale forte et aux syndicats nationaux puissants et aux mutuelles, et diviser la sécurité sociale afin de construire une propre « sécurité flamande » conditionnelle. Il veut scinder le droit du travail et les conventions collectives, afin de renforcer la position du grand patronat. Il veut une « propre politique sociale » qui soit totalement subordonnée à la position concurrentielle de la nouvelle élite économique. Il veut des syndicats qui peuvent encore un peu crier, mais ne peuvent plus mordre. C’est très clair : ce projet séparatiste sert à diviser la classe travailleuse. La scission ne vise pas seulement l'économie - plus de dérégulation, de privatisation et d'exploitation - mais aussi l'idéologie, la politique et la culture : il vise à avoir une classe travailleuse soumise qui s’aligne sur la vision du monde de la classe dirigeante. La Flandre indépendante ou confédérale doit, à leurs yeux, devenir une région réactionnaire pro- patronale. »