La majorité des peines concerne des délits liés à la précarité
Résumé
Citations
« Une des croyances les plus tenaces pour justifier le maintien du système carcéral, c’est que la prison garantirait notre sécurité. Elle implique l’idée qu’on enfermerait surtout des personnes auteur.e.s de « violences sur personne ». Pourtant, une large majorité des détenu·e·s est enfermée pour des faits liés à la consommation ou au commerce de substances illicites, ce qui fait relativiser cette idée de « détenu.e.s tou.te.s violent.e.s ». »
« Qui sont-ils, ces détenus ? Les trois quarts sont en détention préventive. Les autres ont des problèmes relevant plus de la santé mentale ou de la misère socio-économique que la délinquance. « Des détenus, purement “code Pénal”, ce n’est que 10 % » souligne la direction. C’est-à-dire des personnes réellement dangereuses qu’il faut impérativement isoler du reste de la société. »