La lutte contre l'"idéologie transgenre" est criminelle par essence
Résumé
Citations
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« Les transactivistes veulent forcer les enfants à changer de sexe ; Ils sont trop jeunes pour décider » ; « les hormones et les bloqueurs de puberté c’est dangereux » ; « ils font de la propagande auprès des enfants » : là encore les variantes présentant la transidentité comme une menace pour les enfants sont innombrables.
Pourtant, il n’en est rien : les parcours de transition en France comme à l’étranger sont extrêmement encadrés. S’ils étaient par le passé une violence infligée à l’enfant (déni, thérapies de conversion), ces parcours se tournent à présent vers plus de respect et d’écoute. Cela n’implique aucunement de forcer quoi que ce soit, au contraire, mais de donner le temps.
https://www.upress.umn.edu/book-division/books/histories-of-the-transgender-child
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« Une tendance à user d’une rhétorique complotiste peut également être observée dans plusieurs médias. « Mineurs “trans” : “Nous demandons une enquête indépendante sur les traitements médicaux” » (L’Express), « Homme “enceint” : On est taxé de “transphobe” quand on n’adhère pas au wokisme » (Le Point) ou encore « Wokisme: comment la théorie du genre a infiltré les écoles et l’éducation nationale ? » (Le Figaro). Au-delà du climat de panique morale instauré par ces titres, ceux-ci et les articles associés s’éloignent de toute éthique et déontologie journalistiques. Où sont les faits sourcés et vérifiés et le respect de la dignité des personnes ? »
Références
- Comment un enfant transgenre est pris en charge en France, Élodie Hervé, Têtu.com, 15/06/2021.
- Trans Youth Struggle With Growing Fear and Mental Health Concerns, Sandy West, Therepubliq, 23 Feb 2022.