La guerre contre la drogue exacerbe les persécutions des minorités

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Faut-il légaliser le cannabis ?.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

Les guerres contre la drogue, notamment sous Reagan, ne sont que les faux nez d'une volonté de persécution institutionnalisée des populations les plus vulnérables. ça se ressent d'ailleurs dans nos banlieues où la police n'agit que pour des délits liés à la drogue, et souvent avec un usage disproportionnée de la force, et ne lève pas le petit doigt quand ça concerne d'autres crimes ou délits.

CitationsCitations

« Le taux de féminicides a grimpé en flèche dans l'État [du Chihuahua] en 2008 à la suite de la guerre contre le trafic de drogue promue par [le président] Felipe Calderón. Entre 1993 et 2007, une femme a été assassinée tous les douze à quatorze jours. En 2010, année affichant les pires chiffres, il y a eu un féminicide toutes les vingt heures. Entre mars 2012 et mars 2013, le bureau du procureur de l'État a signalé soixante-treize femmes assassinées. »

Irene, « Le féminisme n'a-t-il vraiment jamais tué personne? », Slate, 13 février 2021.

« Elle pointe également le risque de casser la prévention contre le « chemsex » (sexe sous drogue) qui se développe dans le milieu gay et qui est tout juste considéré par les pouvoirs publics. « Leur politique ultra-répressive contre les drogues pourrait avoir un impact considérable » »

« En 1971, l’ancien président américain Richard Nixon déclara la guerre à la drogue, devenue son «ennemi public numéro 1». Il fut le premier président américain à octroyer des sommes importantes à la lutte contre l’addiction et aux traitements. Mais il se pourrait bien que ces intentions, en mettant très clairement la priorité sur les drogues, aient été moins bonnes qu’elles ne le paraissaient. Un témoignage paru dans le magazine Harper’s d’avril, repéré par le magazine Mic, laisse penser que sa priorité réelle était de stigmatiser les noirs et les hippies et de légitimer une forte répression à leur encontre. Selon John Ehrlichman, un ancien conseiller de Richard Nixon, le discours de la Maison blanche sur la nocivité des drogues n’était que pur «mensonge», un mensonge fait pour pouvoir cibler directement les deux ennemis prioritaires à cette époque du président: les militants africains-américains, qui venaient juste d’arracher des victoires après plusieurs années de lutte pour leurs droits civiques, et les opposants à la guerre du Vietnam, dont certains s’étaient radicalisés au sein du mouvement Weather Underground. »

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

Débat parentDébat parent