La diffamation est un dommage collatéral du féminisme radical
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Cet argument est utilisé dans le débat Le féminisme est-il encore nécessaire ?.
Cet argument est une justification de Le féminisme radical conduit à des dérives.
Mots-clés : aucun
Résumé
Comme tout type de délation, la cousine germaine diffamation n'est jamais loin. En témoigne le récent procès en appel pour diffamation intenté par Eric Brion. Sur le banc des accusés, Sandra Muller, à l'origine du #balancetonporc. Jugée imprudente et en dehors du cadre de harcèlement sexuel, la prévenue s'expose à des dommages et intérêts (15 000 € en première instance) pour son tweet : "#balancetonporc !! Toi aussi raconte en donnant le nom et les détails un harcèlent (sic) sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends ». Quelques minutes plus tard, elle postait un second message : « Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit. Eric Brion ex-patron d'Equidia #balancetonporc". Dérive ? De nombreux théoriciens voient en twitter notamment une plateforme propice à la diffamation et à la mythomanie.
Citations
« Ma vie a été réduite en miettes après la publication de ces tweets. Ça a été une déflagration dans ma vie […] J’ai perdu les quelques missions que j’avais dans une société de conseil, j’ai perdu ma compagne, j’ai perdu ma réputation, je suis tombé dans une profonde dépression »
Eric Brion, Balance Ton Père, JC Lattès, 2020.
Références
- Laure Daussy, « « #Balance ton porc, ça a été une déflagration dans ma vie » », Charlie Hebdo, 28/01/2021.
- Violaine Des Courières, « #Balancetonporc : L’écrivain Ariane Fornia et la journaliste Sandra Muller jugées ce mercredi en appel pour diffamation », Marianne, 20/01/2021.