La cancel culture est un mythe

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Pour ou contre le wokisme ?.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

Les personnalités qu'on considère victimes de cancel culture ne souffrent pas vraiment d'une quelconque forme d'exclusion. Elles sont toujours en liberté malgré leur casier judiciaire, continuent de vendre leurs oeuvres en quantité égale, sinon accrue, et gardent une fanbase et une aura quasi-intactes. De ce fait, les allégations d'assassinat social de célébrités sont pour la plupart des fake news.

CitationsCitations

« Toute critique faite par ou au nom des personnes trans semble pouvoir être affublée du label « cancel culture », tandis que les critiques faites aux « transactivistes » seraient, elles, toujours légitimes.

Dans les faits, les personnes trans n’ont pas le pouvoir « d’annuler » qui que ce soit, quand bien même elles le souhaiteraient. Après avoir été « cancel », JK Rowling a vendu plus de romans qu’elle ne l’avait jamais fait depuis la fin d’Harry Potter. Après avoir été critiquée pour ses prises de position jugées transhpobe, la philosophe Kathleen Stock a reçu l’ordre du mérite britannique.

La violence et l’effet de masse de certaines critiques ne doivent pas remettre en cause la réalité dangereuse des propos transphobes dénoncés. »

Collectif, « FAQ : Mythes et mensonges sur les personnes trans », Toutes des femmes, 3 - « Les « transactivistes » mettent en danger le féminisme ».

« ==J.K. Rowling a-t-elle été privée de retrouvailles avec le casting d’Harry Potter ?==

Il n’en fallait pas davantage pour nourrir la rumeur : cancelled, J.K. Rowling ?

Allons, allons.

Dès lors que l’on a su que l’autrice n’aurait pas droit à son moment dans les décors de Poudlard, il semblait évident pour certains que c’était en raison de ses prises de position contre la communauté trans.

Prises de position que ne partagent d’ailleurs pas les trois acteurs et actrice phares des films. Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint ne se sont d’ailleurs jamais retenus de signifier à Jo leur désaccord sur ce sujet, et leur déception de la voir véhiculer les discours TERF.

Cette absence fut vite jugée intolérable ; tempêtait par exemple le rédacteur en chef du Monde fin novembre, dans une tribune qui pointait directement « une fracture à gauche sur les questions sociétales » — fracture dont J.K. Rowling serait le symbole et la victime.

Beaucoup de bruit pour rien

Alors l’autrice d’Harry Potter a-t-elle mise de côté pour ces raisons ? Après des semaines de spéculations et de cris d’orfraie, il va falloir se rendre à l’évidence.

Selon Entertainment Weekly, HBO a bien sollicité l’autrice pour participer à une interview, et l’intéressée aurait tout simplement décliné.

L’entourage de l’autrice britannique a estimé que les interviews faites il y a quelques années étaient suffisantes, ce sont donc celles-ci qui apparaissent brièvement dans Harry Potter : Retour à Poudlard. D’où son apparition jugée « parcimonieuse » par le journaliste Nick Romano.

Et c’est le moins qu’on puisse dire : trente secondes sur deux heures d’émission si l’on tient les comptes, comme l’a fait le Los Angeles Times, c’est vrai que ça ne fait pas beaucoup…

Mais ce qui est certain, c’est que l’absence de J.K. Rowling n’était clairement pas le résultat d’une cabale contre elle visant à l’exclure et à l’empêcher de s’exprimer. »

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

  • Argument contreLa cancel culture est bien réelle et fait des dégâts à des personnes réelles

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